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Driss El Yazami, président du CNDH, mis en avant la responsabilité qui repose sur l’université marocaine appelée à s’ouvrir et embrasser les problématiques nationales. Il a tenu à préciser que la vulgarisation de la culture des droits de l’Homme ne se fera pas seulement avec le militantisme mais surtout par le biais du savoir. D’autre part, El Yazami a annoncé la proche publication d’une étude réalisée par son Conseil autour de la violence au sein des universités ainsi que les mécanismes à adopter pour y faire face. Le président du CNDH a mis en valeur les acquis de la nouvelle Constitution qui, d’après lui, garantit la séparation des pouvoirs et comporte les fondements d’une démocratie représentative.
Abdellah Ben Dahbia, wali de la région Doukkala-Abda et gouverneur de Safi a, pour sa part, diagnostiqué les handicaps du processus de développement tout en mettant en avant les inputs des réformes en perspective boostés par les projets structurants lancés par le Souverain lors de sa dernière visite.
Mustapha Anaflous, membre du comité régional des droits de l’Homme a, quant à lui, traité la notion « développement » sous un angle philosophique tout en approchant la thématique du droit d’une manière globale incluant ses différentes dimensions. Seule la libération de l’esprit et des compétences des citoyens leur facilitera l’accès au processus de prise de décision tout en enracinant celui des réformes qui devrait anticiper les mutations sociales selon une approche des droits favorable aux attentes et aspirations exprimées.
Quant à Mustapha Sophi, membre du Groupe de recherche sur la démocratie locale et la gouvernance, il a salué l’aspect conscient et stratégique du débat lancé autour du développement à Safi. Après avoir revisité l’histoire de la ville riche en atouts de richesse, de cohabitation des cultures et des religions, de diversité et de civisme, le chercheur a appelé à mettre en valeur la capitale d’Abda sur le plan économique et culturel. L’intervenant refuse de réduire le développement à son aspect opérationnel lié à des indicateurs. La culture de démocratie et de civisme reste le seul garant de tout processus de désenclavement susceptible de réconcilier le citoyen avec son territoire, a-t-il précisé avant d’appeler à plus de société et moins d’Etat et de politique afin de faire aboutir les aspirations de développement au niveau local et régional.
Pour sa part, Mounir Chercki, membre du comité régional des droits de l’Homme, a regretté l’absence de Safi dans les grands programmes de développement lancés par l’Etat au cours de la dernière décennie, malgré ses potentialités touristiques, maritimes, naturelles et agricoles. Toutefois, la dernière visite Royale a donné une nouvelle dynamique au processus de développement de la ville à travers des projets structurants lancés par le Souverain, a tenu à préciser Chercki. Il a appelé les décideurs à faire profiter les Safiots des opportunités de développement de leur ville surtout les diplômés chômeurs et les lauréats des Centres de formation.
Quant à Abdelkébir Jmiai, président de la Fédération des associations de la ville, il a parlé du cadre juridique et conceptuel du plan communal de développement tout en évaluant l’adhésion des différents intervenants.
Enfin, Abdelkader Azria, membre du Conseil national des droits de l’Homme, a appelé à l’adoption d’un nouveau modèle de développement local, car Safi ne mérite pas l’image terne dont elle est victime actuellement.