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Contacté par Libé, Mohamed Dahmani, membre du bureau central de la FDT, nous a déclaré que cette réunion à laquelle a appelé le chef du gouvernement sera marquée par une intervention commune de la CDT et de la FDT qui ont fait de la coordination, depuis la Marche de la dignité, le maître mot de leurs actions militantes.
Ce gouvernement qui ne fait que dans la prise de décisions unilatérales, persiste dans sa politique d’ignorer le cahier revendicatif de la classe ouvrière et qui s’est employé à vider le dialogue social de sa substance. Il est donc appelé à opter pour une position claire et ferme, surtout que la loi de Finances 2013 n’a pas prévu de postes budgétaires en vue d’améliorer les traitements et salaires des fonctionnaires, a-t-il poursuivi.
Pour faire sortir le dialogue social de l’impasse actuelle, Mohamed Dahmani, a tenu à souligner que le gouvernement Benkirane a intérêt à ne pas faire de ce round une simple séance d’écoute, puisqu’il est dans l’obligation de respecter ses engagements relatifs à l’accord du 26 avril 2011, dont il a accepté de mettre en œuvre les dispositions qui sont encore en suspens, notamment la promulgation de certains décrets relatifs à la Fonction publique, l’amendement de celui concernant les élections professionnelles dans le secteur public, la Caisse d’indemnisation pour perte d’emploi, entre autres.
A rappeler que dans son rapport publié en novembre dernier, le Conseil économique et social a recommandé de définir un cadre juridique et opérationnel du dialogue social pour préciser ses composantes, organiser ses travaux et le doter de moyens nécessaires à la préparation, au suivi et à l’évaluation
Concernant l’exercice du droit de grève, le Conseil a recommandé de renforcer l’exercice de ce droit constitutionnel, en accord avec tous les partenaires sociaux, par une loi organique, sur la base des normes internationales.