-
Casablanca rejoint le réseau mondial C40 des villes engagées dans des actions climatiques
-
Débat à Salé sur l'importance de la loi sur les peines alternatives dans le système pénal national
-
Clôture à Fès des travaux de la 6ème session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains
-
Une conférence à Marrakech explore le rôle des instances de gouvernance dans la protection des droits et libertés
-
Célébration à Tanger du centenaire de l’adoption de la législation régissant la profession d’avocat au Maroc
Selon Abderrahmane Azzouzi, secrétaire général de la Fédération démocratique du travail, il ne s'agit nullement d'une réunion de dialogue à proprement parler où il est question d'examiner les différents points de notre dossier revendicatif, mais d'une rencontre préliminaire qui devrait préparer la poursuite du dialogue social entre le gouvernement et les centrales syndicales. Sur quelle base cette reprise de dialogue se fera-t-elle? En tout cas, le dirigeant de la FDT continue d'espérer « que cette rencontre pourra ouvrir de nouvelles perspectives pour la relance d'un dialogue sérieux, responsable et fructueux ».
Cet appel à la reprise du dialogue, si c'en est vraiment un, survient quelques jours après la lettre ouverte adressée par les syndicats au premier ministre. Une lettre à travers laquelle ces derniers souhaitaient remettre les pendules à l'heure, rectifier et éclaircir certains points notamment suite aux déclarations de certains membres du gouvernement ayant qualifié ces mouvements de grève de «manœuvres politiciennes » entrant dans le cadre de la préparation des élections de 2009. Dans cette missive, les syndicats ont mis en exergue les véritables raisons qui animent leur protestation, lesquelles trouvent leur origine dans la détérioration du niveau de vie des Marocains et dans le gouffre social dans lequel ils ne cessent de s'enfoncer.
Il faut souligner en dernier lieu que cette rencontre se tient quelques semaines après les deux grèves nationales organisées les 23 janvier et 10 février dans le secteur de la Fonction publique et surtout, à la veille de la marche nationale à laquelle ont appelé quatre centrales syndicales pour le 22 mars 2009.
Cette reprise du dialogue entre le gouvernement et les syndicats va-t-elle permettre de surmonter le blocage actuel et amener les syndicats à sursoir à cette décision de marche nationale? En fait, tout dépendra du degré d'avancement de ce dialogue au cours des prochaines semaines.