-
Un quart de la faune d'eau douce menacé de disparition
-
Au Bénin, les femmes, "piliers incontournables" des célébrations des Vodun Days
-
En Tunisie, une barge-hôpital pour remettre en forme des espèces de tortues protégées
-
"Une autoroute pour cyclistes": Sur la Costa Blanca, dans la fourmilière du peloton pro
-
Un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
Les espèces déplacées de leur environnement originel se trouvent soustraites à leurs prédateurs naturels. Dans leur nouvel habitat, elles finissent par supplanter les espèces locales. Les scientifiques affirment que ce problème a déjà coûté 12 milliards d’euros par an à l’Europe, rapporte Reuters.
Une recherche a prouvé qu’il fallait des décennies pour savoir quelles espèces seraient nocives. Il est donc préférable d’étudier les espèces introduites en 1900 plutôt que dans les années 2000 pour comprendre les problèmes actuels. L’étude se base sur les effets d’espèces «aliens» comme l’ambroisie des Amériques dans 28 pays européens.
Les oiseaux et les insectes sont plus rapides à s’intégrer à leur nouvel habitat car ils sont plus mobiles. D’autres espèces mettent beaucoup plus de temps avant que leur nombre ne devienne trop important et qu’ils soient nuisibles.
Les introductions qui ont eu lieu depuis le XIXe siècle comprennent une variété nord-américaine de caroubier qui peut causer des dommages aux prairies européennes à cause de leur capacité à stocker l’azote par exemple. Les conclusions de l’étude recommandent donc à l’Europe de contrôler les introductions d’animaux et de végétaux, d’autant que le changement climatique peut accélérer leur développement. Il faut donc regarder quelles espèces sont connues pour être invasives dans d’autres écosystèmes.