Le compte à rebours est lancé pour les derniers jours d’été

Entre distraction et inconfort


Hajar Hankrir
Dimanche 25 Août 2024

Le compte à rebours est lancé pour les derniers jours d’été
L’été sur les plages marocaines est marqué par une ambiance vibrante et animée, qui reflète la richesse culturelle et la convivialité des Marocains. Ces lieux, comme Aïn diab à Casablanca, Agadir ou Saïdia, sont particulièrement fréquentés durant cette saison, attirant familles, groupes d’amis et touristes locaux et étrangers.

Les plages se transforment en de véritables espaces de rassemblement familial où les enfants jouent dans le sable, les jeunes s’adonnent aux sports nautiques tels que le surf, le jet-ski ou le kitsurf et les adultes se détendent sous les parasols ou partagent un repas.
L’atmosphère est rehaussée par des événements musicaux et des concerts organisés en plein air, qui attirent les amateurs de musique et créent une ambiance festive.

La gastronomie de plage occupe également une place importante avec des vendeurs ambulants proposant des spécialités locales comme le maïs grillé, les briouates et les beignets ou encore le thé à la menthe, particulièrement prisés par les vacanciers. Tandis que les pique-niques, tradition fréquente, permettent aux familles de savourer un repas convivial face à la mer.

Ces vendeurs incarnent une part essentielle de l’expérience estivale sur les plages marocaines, symbolisant à la fois la convivialité du pays et l’économie informelle qui prospère durant la saison estivale.

Les vendeurs, parcourant inlassablement la plage avec leurs paniers, ajoutent une dimension sonore et vivante, tout en engageant des échanges chaleureux avec les baigneurs.

Cette activité représente souvent une source de revenus cruciale, notamment pour les jeunes et les personnes en situation précaire, qui trouvent là une opportunité de subvenir à leurs besoins.

Parallèlement, la sécurité est assurée par des maîtres-nageurs et des patrouilles de police. Des efforts sont déployés pour maintenir les plages propres, malgré la forte affluence des estivants.
En cette période d’été, les plages marocaines sont confrontées à plusieurs défis majeurs liés aux parasols et au stationnement, des éléments essentiels de l’expérience balnéaire.

Parmi les problèmes rencontrés, l’occupation abusive de l’espace par certains vacanciers ou commerçants est particulièrement gênante. Ceux-ci occupent de larges portions de plage en installant leurs parasols, laissant peu de place aux autres visiteurs, ce qui entraîne une congestion sur les plages populaires et complique la recherche d’un espace libre.

De plus, la prolifération de parasols non autorisés ou installés de manière anarchique sur certaines plages rend plus difficile la gestion de l’espace public, suscitant parfois des conflits entre les usagers et les loueurs de parasols.

Un autre problème est le déséquilibre entre les plages publiques et privées. Ces dernières, souvent liées à des complexes hôteliers, occupent une grande partie du front de mer, limitant ainsi l’accès des locaux aux plages publiques.
En ce qui concerne le stationnement, le manque de places disponibles pendant la haute saison constitue un défi de taille.

Le nombre de visiteurs dépasse largement la capacité des infrastructures de stationnement, engendrant des embouteillages importants autour des plages.

Ce déficit pousse certains vacanciers à se garer de manière illégale, souvent sur des terrains privés ou dans des espaces naturels protégés, causant des nuisances et des dégradations environnementales.

Par ailleurs, dans certaines zones touristiques, des personnes non autorisées prennent en charge la gestion des parkings, imposant des tarifs élevés et abusant de leur pouvoir pour extorquer de l’argent aux visiteurs.

Ces problèmes ont également un impact environnemental significatif, l’installation massive de parasols et les pratiques de stationnement sauvage contribuent à l’érosion des plages et à la dégradation des écosystèmes côtiers.

La surfréquentation des plages et le stationnement désorganisé augmentent également le niveau de  pollution, avec une accumulation des déchets, des émissions de gaz d’échappement et une pression croissante sur les infrastructures locales.

Face à ces défis, plusieurs solutions peuvent être envisagées, les autorités locales pourraient renforcer les réglementations concernant l’installation des parasols et la gestion des parkings afin de prévenir les abus, la gestion de ces derniers nécessite un équilibre entre le développement touristique, le respect de l’environnement et la préservation de l’accès public.

Hajar Hankrir (Stagiaire)


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