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Mehdi Mezouari, membre du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, s’inscrit en faux contre cette assertion. « C’est le gouvernement et sa majorité qui assument la responsabilité de paralyser la nouvelle Constitution », tance-t-il dans une déclaration à « Libé ». Et de préciser que c’est le gouvernement qui « n’a pas encore pris les initiatives législatives concernant les lois organiques qui sont importantes pour l’opérationnalisation de la nouvelle Constitution ».
Mehdi Mezouari a défendu la décision de l’opposition de boycotter cette séance, car le gouvernement donne une interprétation anti-démocratique de l’article 100 de la Constitution. Le gouvernement s’attache à la règle de proportionnalité dans la répartition du temps lors de la séance mensuelle entre le gouvernement, sa majorité et l’opposition, alors que « l’interprétation démocratique avancée » de la nouvelle Constitution qui octroie notamment dans son article 10 un rôle prépondérant à l’exercice parlementaire et à la vie politique, exige du gouvernement de dépasser cette règle archaïque.A noter que les Groupes de l’opposition à la Chambre des représentants, en l’occurrence le Groupe socialiste, ceux du RNI, du PAM et de l’UC ont rendu public, la fin de la semaine écoulée, un communiqué commun dans lequel ils veulent mettre la lumière sur les raisons qui les ont poussés à boycotter, la semaine dernière, la séance mensuelle qui constitue, comme le stipule l’article 100 de la nouvelle Constitution, un mécanise important de contrôle de l’action du gouvernement. De ce fait, les Groupes de l’opposition réfutent les interprétations erronées de la majorité gouvernementale, visant à semer l’amalgame chez les citoyens.
D’un autre côté et selon une source bien informée, les parlementaires de l’opposition sont consternés par l’attitude du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, envers la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) qui a pris la décision de boycotter une rencontre économique entre les hommes d’affaires marocains et leurs homologues turcs lors de la visite du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, au Maroc au début de cette semaine. La même source a précisé que les partis de l’opposition interpelleront le chef du gouvernement sur ce dérapage surtout que ce dernier a favorisé une association des hommes d’affaires proche de son parti et exclu la plus puissante confédération du patronat marocain.