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Sur son site, Jack Lewis, le scientifique qui a réalisé l’étude, explique comment s’est déroulé son travail, commandé par l’agence marketing Sparkler pour le compte du tour-opérateur Thomson Holidays:
«Nous avons décidé d’utiliser un électroencéphalogramme pour mesurer le degré auquel le cerveau des participants était attiré par des photos décrivant des activités de vacances diverses. Nous avons ensuite pu comparer ces mesures objectives avec des évaluations subjectives de ces activités par les participants».
Les activités concernées allaient des plus calmes (s’allonger sur une chaise longue sur la plage) aux plus aventureuses (un trekking dans la jungle ou une descente en rappel), des plus «autocentrées« (des sorties en boîte ou un séjour en spa) aux plus «sociales» ou intellectuelles (l’exploration de communautés locales, la visite de monuments ou de musées). Le journaliste de The Independent raconte comment se déroule l’expérience, qu’il a lui-même testée:
«Assis devant un ordinateur, je suis coiffé de ce qui ressemble à un bonnet de bain, relié à des fils qui vont contrôler mon activité cérébrale alors que je suis exposé à des images familières de vacances: une plage ensoleillée, une plongée sous-marine, un marché nocturne animé, une boîte de nuit bondée. Pendant ce temps-là, je note chacune d’entre elles de 1 à 5 selon le plaisir que je pense qu’elles vont m’apporter».
L’étude a divisé les 32 participants en quatre groupes selon qu’ils étaient plutôt anxieux ou détendus, introvertis ou extravertis. Au final, les «anxieux extravertis», les «détendus introvertis» et les «détendus extravertis» affichaient officiellement une préférence pour les activités aventureuses ou animées, mais leur cerveau en préférait de plus calmes ou relaxantes. «Apparemment, seuls les “anxieux introvertis” connaissent leurs propres pensées», ajoute l’étude, qui justifie ensuite ces divergences par des «explications raisonnables»: «On peut parfaitement aimer l’idée de faire du trekking dans la jungle tout en ayant en même temps peu envie de gâcher une précieuse semaine de vacances à être piqué par des insectes, dormir au milieu de prédateurs et lutter pour préserver ses dernières gouttes d’eau potable. [...] Il faut aussi mentionner [...] les conflits potentiels qui existent dans nos cerveaux quand nous examinons la pertinence de chaque option de vacances par rapport à nos souhaits, mais aussi par rapport à ceux de notre conjoint et de nos enfants».