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La FDT, la CDT, l'UMT et l'UGTM protestent vivement contre le non-versement des cotisations sociales prélevées sur les salaires à la CNSS, CIMR, CNOPS, etc., la privation de plusieurs employés de leur droit à la couverture sociale et la prise en charge préalable des frais de traitement qui leur a été accordée par décision du wali de Casablanca, il y a deux mois.
A ce propos, les quatre centrales syndicales demandent à la direction l'arrêt immédiat de ses comportements jugés abusifs contre le personnel de la société et le respect des horaires de travail et de la date de paiement des salaires.
Elles revendiquent également l'octroi de cartes d'abonnement familiales au personnel retraité ainsi qu'à leurs enfants et la généralisation des crédits internes sans l'intervention des directeurs des centres, puisque ces crédits sont contractés auprès du service des affaires sociales et non de la trésorerie de l'entreprise.
Les syndicats vont plus loin : ils revendiquent l'accélération du processus d'application de l'avancement interne concernant les années 2008, 2009 et 2010 et l'affiliation du personnel qui ne l'a pas été à la CNSS depuis la date de la mise en œuvre du contrat de gestion déléguée, ainsi que l'application des augmentations de salaires décidées par le gouvernement et approuvées par la commission stratégique, le 19 mai dernier.
Dans la lettre qu'ils ont adressée au PDG de la société, les représentants syndicaux ont également tenu à souligner que la direction doit respecter les libertés syndicales et cesser de s'acharner contre les représentants syndicaux et les délégués du personnel. Par ailleurs, ils n'ont pas hésité à imputer la responsabilité du climat délétère régnant au sein de la société à la direction et réitéré leur droit de recourir à toutes les formes légales de lutte à même de leur permettre de recouvrer leurs droits légitimes, y compris la grève.
Rappelons que la FDT, la CDT, l'UMT et l'UGTM qui ont annoncé leur intention d'entrer dans une grève illimitée ont déjà condamné le plan social concocté par la direction générale de M'Dina bus qui n'était, selon eux, rien d'autre qu'un licenciement collectif qui ne disait pas son nom des 1200 employés de la défunte Régie autonome des transports de Casablanca (RATC). Les quatre centrales s'étaient également élevées contre la politique du fait accompli, suivie par le mangement de l'entreprise.