Le bon sens reprend ses droits dans la santé publique : Les urgences désormais opérationnelles


KAMAL MOUNTASSIR
Vendredi 3 Juin 2011

Le bon sens reprend ses droits dans la santé publique : Les urgences désormais opérationnelles
Après le bras de fer entre les médecins résidents et internes et le ministère de la Santé, il semble que la grogne et les durcissements des positions de part et d’autre ont fait place  à la sagesse, à la responsabilité et au bon sens. Et ce sont les citoyens qui ont fait les frais de ce climat de tension qui a régné dans les hôpitaux ces derniers jours. Le fait d’avoir des urgences sans médecins et un ministère qui ne prend pas ses responsabilités pour entamer un dialogue sérieux avec les concernés a été un vrai calvaire pour des malades pris en otage, notamment les cas qui nécessitaient une action urgente.
Jeudi matin, les services des urgences de tous les hôpitaux du Royaume étaient opérationnels. Certes la grève continue dans plusieurs établissements hospitaliers à des degrés divers, mais les syndicats les plus représentatifs tiennent à l’accord cadre sur lequel gouvernement et syndicats se sont mis d’accord le 20 mai dernier. « Nous tenons à la convention cadre du 20 mai et nous tenons des séances avec les départements concernés pour un meilleur affinement de cet accord qui englobe, entre autres, le cas des médecins résidents et internes que nous soutenons dans le cadre d’un dialogue serein et sérieux » a affirmé, à Libé par bigophone interposé, le secrétaire général du Syndicat national de la santé affilié à la FDT.
Il est certain que le raz-le-bol des médecins internes est légitime et que leur situation doit être examinée sérieusement par le ministère de tutelle, mais la convention apporte déjà du nouveau pour cette catégorie telle l’intégration qui se fera après deux ans dès 2012 et après une année à partir de 2013 ou encore la question de l’équivalence qui sera débattue et spécifiée dans la convention-cadre qui est en train de prendre forme lors des séances de dialogue entre les syndicats et le département de la santé.
Ceci dit, la santé du citoyen doit être au-dessus de toute autre considération et ne peut faire l’objet d’une quelconque surenchère, qu’elle soit politique ou syndicale. Et les protestations des citoyens  qu’on a enregistrées ici et là dans les hôpitaux du pays restent légitimes, car le droit à la santé est l’un des droits humains les plus sacrés. 


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