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« Au regard de ce qui se passe dans la région et de la conjoncture extrêmement délicate, les partis ne peuvent rester sourds et aveugles devant les revendications de la jeunesse marocaine. Le mouvement du 20 févier, né d’un appel de jeunes facebookers, est une réalité qui s’impose aujourd’hui au monde politique. C’est pourquoi des initiatives ont été prises pour provoquer dans les plus brefs délais une réunion de la koutla. A l’évidence, et avec tous ces événements, il est urgent de réactiver ce cadre. Il ne faut pas oublier que le bloc démocratique est un cadre qui a démontré son efficacité dans la revendication des réformes », explique un leader de la koutla, fervent adepte de sa résurrection.
La réunion au sommet a été, au dernier moment, reportée à une date ultérieure. Officiellement pour des raisons d’agenda de certains des partenaires.
Et si aucun rendez-vous n’a été réellement pris pour une nouvelle rencontre de la koutla qui ne s’est pas réunie depuis la nomination du leader istiqlalien, Abbas Al Fassi, au poste de Premier ministre. Des contacts seront de nouveau pris très vite, nous a assuré un ténor du bloc démocratique, avant de rappeler que les trois composantes de la koutla donnent une priorité absolue à la mise en œuvre d’une nouvelle génération de réformes constitutionnelles,
institutionnelles, politiques, économiques, sociales et culturelles.
On le sait, lors de la tenue de son dernier Conseil national le 27 février, l’USFP a annoncé que le Bureau politique du parti de la Rose allait incessamment « entamer un dialogue franc et sincère avec ses alliés et partenaires de la majorité gouvernementale afin que la revendication des réformes constitutionnelles et politiques soit intégrée dans un programme commun qui sera soumis à SM le Roi ». Un calendrier de rencontres entre cette formation politique et ses alliés et partenaires de la coalition gouvernementale est d’ailleurs en préparation, d’autant que l’Union socialiste des forces populaires conditionne désormais sa participation à l’Exécutif d’Abbas Al Fassi à l’élaboration d’un agenda de réformes.
C’est le même appel à la réforme qui se fait entendre au PPS et dont le bureau politique tenait réunion le lundi 28 février à Rabat. Pour les anciens communistes, « l’intérêt supérieur du pays et du peuple imposent que ce mouvement politique et social (NDLR :en référence au mouvement du 20 février) soit transformé en une réelle dynamique de changement et de réformes, à travers la prise en compte de la légitimité des revendications politiques, économiques et sociales des citoyennes et des citoyens ». Dans la foulée, ce parti aux destinées duquel préside Nabil Benabdallah a lancé une série d’initiatives à l’adresse de ses « alliés de la koutla démocratique, de la gauche, de la majorité gouvernementale et des composantes actives de la vie partisane ». Une plateforme qui servirait de base à ces initiatives du PPS, un parti qui a toujours joué au pompier dès qu’il s’agit d’éteindre l’incendie d’une koutla en feu, est en cours d’élaboration.