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“Les fondamentaux de l’économie marocaine sont très bons grâce à l’aboutissement d’un travail initié depuis des dizaines d’années et que les réformes structurelles ont conforté”, a affirmé M. Jouahri, lors d’une conférence-débat, sur le thème: “La situation de l’économie marocaine et ses perspectives d’avenir”, organisée conjointement par le Cercle d’amitié franco-marocain et l’Institut français Coe-Rexecode.
Il a reconnu, toutefois, que «l’ampleur de la crise mondiale sur l’économie réelle de l’Europe, principal partenaire du Maroc, ne manquera pas d’avoir des impacts sur certains secteurs, dont le textile, le cuir et la sous-traitance automobile», a rapporté la même source.
Il a souligné, en revanche, que les solutions mises en place par les pouvoirs publics, dans un cadre de concertation, sont de nature à permettre au Royaume de mieux résister aux conséquences négatives de cette crise.
Le système bancaire marocain a été qualifié de sain, solide, rentable et de benchmark pour la zone Mena par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, qui avaient diagnostiqué ce secteur, fin 2007, après le déclenchement de la crise des subprimes aux Etats-Unis, a, par ailleurs, indiqué le gouverneur de Bank Al-Maghrib, selon la même dépêche.
Par ailleurs, l’enquête mensuelle de conjoncture éditée par l’institution qu’il dirige, dresse un tableau on ne peut plus sobre de la situation économique nationale. Les résultats relatifs au mois de décembre révèlent une baisse de la production industrielle et du taux d’utilisation des capacités de production en glissement annuel ainsi qu’un recul de 30 points de pourcentage de la perception des chefs d’entreprise quant au climat des affaires au quatrième trimestre 2008. De même, le niveau actuel des commandes globales est jugé faible tandis que celui des stocks de produits finis demeure supérieur à son niveau habituel. Cette tendance a concerné principalement les industries du textile et de l’habillement et les industries électriques et électroniques, dont les exportations sont concentrées essentiellement sur le marché européen.
La revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière indique, également, que sur la base des estimations préliminaires, « le compte courant de la balance des paiements devrait en effet dégager un déficit qui pourrait dépasser 4,5% du PIB au terme de l’année 2008. Au niveau de la balance commerciale, l’année 2008 a été marquée par un déficit de 167,8 milliards de dirhams, en aggravation de 23,5% par rapport à l’année précédente. Ce creusement résulte de l’augmentation des importations de 62 milliards de dirhams (+23,9%), plus importante que celle des exportations qui ont marqué une hausse de 30,1 milliards de dirhams (+24,3%). La progression des importations concerne tous les groupes de produits et plus particulièrement les produits énergétiques, les biens d’équipement et les produits bruts. L’accroissement des exportations est attribuable, en grande partie, à l’expansion des ventes de phosphates et dérivés, les autres exportations n’ayant enregistré qu’une légère hausse. Le taux de couverture a pratiquement stagné à 47,9% ». Et ce ne sont pas ces indicateurs qui permettent d’être satisfait de l’économie marocaine qui manifeste de plus en plus des signes d’inquiétude.