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Ladite commission a pris plus d’un de court, en annonçant le club tunisois vainqueur de la Ligue des champions, édition 2019, déclarant par la même le WAC perdant par forfait. Alors que si l’on se tient à l’argument du forfait, le règlement est des plus clairs, puisque la sanction ne devrait pas se limiter à la perte du match sur tapis vert mais elle doit aussi porter sur une suspension de la compétition continentale durant deux ans pour le Wydad.
A défaut d’une application correcte du règlement, la Commission de discipline de la CAF suit une logique propre à elle, et ce n’est pas une première. Il y a lieu de rappeler le cas du fameux arbitre égyptien Guereicha qui a « brillé » par ses bévues lors de la finale aller à Rabat entre le WAC et l’EST, écopant par la suite d’une sanction de six mois et qui, à la surprise générale, se trouve « gracié » sans qu’il y ait le moindre communiqué de la CAF dans ce sens. Le bouquet, c’est que le bonhomme a été retenu pour officier lors des débats du match de classement de la dernière CAN entre la Tunisie et le Nigeria.
Outre la décision injuste de perdre la finale, le WAC s’est vu infliger «une amende de 50.000 dollars pour abandon du match et une autre de 15.000 dollars pour utilisation de fumigènes par ses supporteurs», rapporte le communiqué de la CAF. Quant à l’EST, d’après la même source, elle « a été sanctionnée de 50.000 dollars pour usage de fumigènes, de deux matches à huis clos avec sursis». Alors que le président du club de l’Espérance, Mohamed Meddeb, qui a manqué de respect au président de la CAF Ahmad Ahmad ne devra s’acquitter que de 20.000 dollars, comme si de rien n’était.
Le WAC a toutes les raisons du monde de voir rouge, parce que tout simplement, on lui a volé un titre. Sauf que ce feuilleton, aussi navet soit-il, ne devrait pas connaître de sitôt son dernier épisode. Le Wydad, dans son droit le plus légitime, va interjeter appel devant la CAF, voire saisir de nouveau le Tribunal arbitral du sport.
Le WAC ne compte donc pas s’arrêter à mi-chemin et en allant jusqu’au bout, même en perdant cette affaire, il aura réussi à faire rappeler aux Espérantistes qu’il s’agit là d’une consécration au goût insipide. Le WAC aura surtout le mérite de dévoiler devant tout le monde les mic-macs d’une équipe phare du football tunisien, d’une EST qui, pas plus tard, que lors de la finale de la précédente édition de la C1, avait eu recours au même subterfuge : absence de VAR et une Ligue des champions dans la poche au détriment du National du Caire.
Il convient de rappeler que ce dossier a atterri chez la Commission de discipline de la CAF sur décision du TAS qui avait déclaré que le Comité exécutif de la Confédération africaine de football n’était pas habilité à se prononcer sur le sort de la finale retour.
Le Comité exécutif, réuni le 5 juin dernier à Paris, avait demandé à ce que le match entre l’EST et le WAC soit rejoué sur terrain neutre, tout en tenant compte du résultat de la finale aller, disputée à Rabat et sanctionnée par une issue de parité, un partout.
La finale retour a été, elle, des plus rocambolesques marquée par un arbitrage maison du Gambien Bakary Gassama, auquel s’est ajouté un VAR défaillant ou absent. Mené au score, le WAC était parvenu à remettre les pendules à l’heure sur une réalisation de Walid El Karti, refusée pour un hors-jeu inexistant. Le WAC avait demandé le recours à la vidéo et c’est là où la supercherie a éclaté avec cette histoire de pièce manquante du VAR qui devait arriver au stade de Radès en plein match. Du grand n’importe quoi qui débouche sur un champion d’Afrique de la honte.