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Suite à la parution dans différents journaux de photos du Pape bénissant des enfants présentés comme Sahraouis, la Nonciature apostolique près le Royaume du Maroc précise, dans un communiqué parvenu samedi à la MAP, que «la position du Saint-Siège sur la question du Sahara n'a pas été modifiée», tenant à «rétablir la vérité» sur lesdites photos et condamnant leur «utilisation politique».
«Les audiences hebdomadaires que le Saint-Père accorde aux pèlerins du monde entier sont de nature exclusivement pastorale» et «n'ont aucune connotation politique», souligne le communiqué.
Différents journaux avaient publié des articles et des photos véhiculant des informations inexactes ou parcellaires, montrant le Pape qui bénit des enfants présentés comme Sahraouis.
L’agence de presse algérienne APS qui a relayé ces assertions a affirmé que le pape François a discuté avec certains de ces enfants et exprimé son souhait de les voir vivre dans «la paix, la sécurité et la tranquillité».
Revêtus des vêtements traditionnels sahraouis, ils auraient offert un cadeau symbolique au pape François, tout en lui transmettant un message écrit.
Ce qui n’est que pure propagande que la sortie du Vatican a balayée du revers de la main en rétablissant la vérité sur une audience somme toute banale et qui ne permet aucune autre interprétation, en dehors de son caractère “exclusivement” apostolique”.
Faisant feu de tout bois, le Polisario cherche, par tous les moyens à détourner le regard sur la situation de non-droit qui prévaut dans les camps de Tindouf du fait d’une Algérie qui refuse tout recensement par le HCR, restreint la libre circulation des personnes et empêche tout règlement du différend artificiel qu’elle a créé autour de la question du Sahara.
Depuis la création des camps de Tindouf en territoire algérien en 1975, les responsables du Polisario ont, en effet, ciblé les enfants et les jeunes qui, en sus de la rupture identitaire dont ils souffrent, grandissent dans des conditions innommables qui affectent leur croissance physique et psychologique. Une situation qui est d’autant plus préoccupante que les écoles ont été instrumentalisées pour appeler à la haine, et la violence et louer les bienfaits d’une guerre dont il faut attendre quotidiennement un hypothétique déclenchement. Ces pratiques qui sont incompatibles avec les exigences de la Convention relative aux droits de l’enfant qui prônent l’éducation aux principes et aux valeurs de la liberté, de l’égalité et de la tolérance, sont aggravées par l’accès inéquitable des mineurs à l’aide humanitaire destinée aux camps mais détournée par les responsables du Polisario et par l’absence de fait de plusieurs produits essentiels et de médicaments.