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A le voir célébrer à la fin de la demi-finale contre la Tunisie (1-0 a.p.) dimanche, et à l’entendre parler avec émotion en conférence de presse, Aliou Cissé a passé l'une des plus belles soirées de sa carrière dimanche.
Le technicien aux dreadlocks est le mieux placé pour apprécier l'ampleur de la performance car, comme joueur puis comme coach, il a vécu de nombreuses occasions ratées par son pays, souvent favori mais jamais titré.
En 2002, il était le capitaine lors de la défaite face au Cameroun (0-0 a.p., 3-2 t.a.b.) en finale, la seule disputée par les Sénégalais. En 2017, une nouvelle séance de tirs au but, encore face aux Lions indomptables (0-0 a.p., 5-4 t.a.b.), en quarts de finale, met un terme, dans les larmes, à sa première CAN sur le banc.
"Avoir perdu cette finale (en 2002), je l'ai encore en tête. Ce qui m'a motivé pour devenir entraîneur, c'est de pouvoir ramener le Sénégal en finale", déclare l'ancien défenseur, qui a atteint son objectif. Reste à gagner la Coupe... "Mes joueurs m'ont dit qu'ils allaient faire mieux que ma génération!"
Le Sénégal a beau être la nation africaine N.1 au classement Fifa, son parcours en Egypte n'a pas été aussi calme qu'une croisière sur le Nil. Son équipe a subi plusieurs blessures lors de la phase de poules, dont celle du gardien Edouard Mendy (fracture d'un doigt), puis une défaite face à l'Algérie (1-0).
Malgré cela, et les légendes autour de la "lose" sénégalaise qui reviennent souvent dans les questions des journalistes, les joueurs ont montré des qualités mentales, notamment au cours de leur demi-finale à rebondissements. Les scores de leurs matches à élimination directe montrent leur sang-froid: 1-0 à chaque fois. Ont-ils, enfin, un mental de champion?
"Notre secret, c'est l'unité. On est tous ensemble. On l’a encore vu (dimanche), les joueurs qui sont rentrés ont amené beaucoup de fraîcheur, donc la force du Sénégal c'est le groupe", estime Henri Saivet.
Une soirée presque parfaite. Lors de la victoire face à la Tunisie, le défenseur Kalidou Koulibaly a écopé d'un carton jaune, son deuxième en trois matches. Il sera donc suspendu pour la finale.
Le coup est dur pour Aliou Cissé, qui devra se passer du patron de l'arrière-garde, impérial depuis le début de la compétition. Des deux finalistes, c'est le Sénégal (1 seul but encaissé) qui s'est montré le plus imperméable.
"Cela me fait mal de ne pas pouvoir la jouer. Mais je serai aux côtés de mes frères pour écrire l'histoire", a commenté Koulibali sur les réseaux sociaux.
Sans le roc de Naples, Cissé pourrait faire confiance à une charnière composée de Cheikhou Kouyaté et Salif Sané, qui n'a plus été titulaire depuis sa blessure à une cheville lors du premier match.