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Juste après une fastueuse série de 22 victoires consécutives, le début de l'année 2015 a marqué pour le Real Madrid le retour des vaches maigres. Et les défaites à Valence (2-1) en Liga et chez l'Atletico en Coupe du Roi (2-0) semblent avoir plongé dans le doute la "Maison blanche".
Si on inclut le match amical perdu contre l'AC Milan (4-2) fin décembre, cela commence à faire beaucoup pour le champion d'Europe et champion du monde des clubs, qu'on pensait pourtant irrésistible.
"Le mot crise est un peu exagéré, a tempéré mercredi l'entraîneur Carlo Ancelotti. Nous ne sommes pas contents, mais nous devons retrouver la victoire rapidement."
En commençant par la réception de l'Espanyol Barcelone samedi après-midi (15h00 GMT): un succès permettrait au Real, leader (39 pts) avec un match de moins et un point de plus que le duo Barça-Atletico (38 pts), de prendre une option sur le titre honorifique de "champion d'hiver" avant la fin de la phase aller le week-end prochain.
Face aux "Periquitos", Cristiano Ronaldo devrait récupérer sa place de titulaire après avoir été ménagé contre l'Atletico. Et pour retrouver toute son efficacité, le Real aura grand besoin de son double Ballon d'Or, auteur de 26 buts cette saison en Liga.
Au FC Barcelone, la semaine a été houleuse après la défaite dimanche dernier contre la Real Sociedad (1-0): limogeage du directeur sportif Andoni Zubizarreta, démission dans la foulée de son adjoint, l'emblématique Carles Puyol, rumeurs de brouille entre la star Lionel Messi et l'entraîneur Luis Enrique et enfin annonce de la tenue mi-2015 d'élections anticipées à la présidence du club.
Cet appel aux urnes devrait en principe ramener le calme parmi les "socios" (supporteurs-membres). De même que la démonstration du trio Messi-Suarez-Neymar jeudi soir au Camp Nou en 8e de finale aller de Coupe du Roi contre Elche (5-0).
Mais dans l'intérêt de Luis Enrique, il vaudrait mieux que cette tumultueuse semaine s'achève par une autre victoire. Problème: c'est un Atletico Madrid euphorique qui est attendu dimanche soir à Barcelone (20h00 GMT) pour le choc entre le 2e (Barça) et le 3e (Atletico).
"Le meilleur des médicaments, ce sont les victoires et nous continuons de travailler pour obtenir des résultats positifs", a assuré Luis Enrique jeudi soir, tout en minimisant l'enjeu du match contre l'Atletico.
"C'est un match important contre l'actuel champion d'Espagne, dont on a vu cette saison qu'il reste un prétendant au titre. Mais c'est un match comme un autre, il n'y a que trois points en jeu", a-t-il conclu.
Valence a confirmé le week-end dernier ses ambitions retrouvées sur la scène nationale avec sa probante victoire contre le Real Madrid (2-1). Et samedi, les hommes de l'entraîneur portugais Nuno peuvent espérer profiter du duel Barça-Atletico pour se rapprocher du podium de Liga.
En outre, leur adversaire est le Celta Vigo, l'une des équipes les plus à la peine d'Espagne. Depuis son succès au Camp Nou début novembre, le club galicien n'a signé qu'une seule victoire en dix matches toutes compétitions confondues (8 défaites, 1 nul).
L'opportunité est belle pour Valence, d'autant plus que deux autres candidats aux places européennes, Malaga (7e) et Villarreal (6e), s'affrontent également samedi, avec le risque de se neutraliser.