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Ce dernier n’a pas manqué, lors de ses nombreuses sorties médiatiques, de faire part de son intention de quitter la présidence du Raja, sans pour autant laisser son poste vacant. Plus explicitement, Hasbane n’abandonnera son fauteuil de patron des Verts qu’une fois que le club aura trouvé un nouveau président capable de le mener à bon port.
Ira, ira pas, plus flou que cela y en a pas. D’après la version de Saïd Hasbane, aucune candidature à la présidence du Raja n’a été retenue, précisant que celle d’Ali Hamdi n’est pas conforme au règlement intérieur étant déposée hors délai. Car d’après les statuts du club, revus par l’ex-président Mohamed Boudrika, tout prétendant à la présidence du Raja est appelé à déposer son dossier 20 jours avant la tenue de l’assemblée générale. D’autant plus que la validité de la liste d’Ali Hamdi a été contestée par Saïd Hasbane, puisqu’elle renferme des noms d’adhérents qui étaient radiés.
Pour Ali Hamdi, sa thèse se veut, bien entendu, tout autre. Le prétendant au poste de n° 1 du Raja, section football, a indiqué que sa candidature a été déposée dans le délai imparti, dix jours avant la tenue de l’assemblée. Quant à sa liste, il a affirmé qu’elle est valide dans la mesure où la procédure de radiation des membres n’avait pas été respectée, sans omettre que les membres concernés par cette radiation l’ont été au titre de la saison 2017-2018, alors que l’AG de ce soir concerne l’exercice 2016-2017.
Dans ce chaos, tout laisse supposer que l’on s’acheminerait vers l’instauration d’une commission de restructuration et de suivi qui prendrait les choses en main durant les trois prochains mois dans l’attente d’une candidature valable, autrement dit dans les normes. C’est en fait la proposition défendue par un ex-président et qui aurait fait l’unanimité auprès d’autres anciens homologues tout aussi notoires. C’est ce qu’avait confirmé à Libé une source digne de foi sous couvert d’anonymat. Allant encore loin dans ses propos, en soutenant que tout adhérent est en droit de contester cette assemblée et que jusqu’à la date d’hier, la convocation adressée aux adhérents n’a fait aucune mention du lieu de la tenue de ladite AG. Autant dire qu’on est bien parti pour une annulation qui, dans le meilleur des cas, pourrait survenir a posteriori.
A signaler que plusieurs hôtels de la métropole ont refusé d’abriter cette assemblée générale qui n’augure rien de probant. De même que la possibilité de tenir les travaux de l’AG dans l’enceinte du club a été écartée, et ce pour des raisons de sécurité et de promiscuité de la salle.