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Dans les rangs du Polisario, l’émoi est d’autant plus grand que la réunion des chioukhs a eu lieu chez l’un des chefs sahraouis les plus respectés. Cheikh Saleh Ould Mohamed Cheïkh est en effet l’une des grandes figures de la puissante tribu des Rguibat à Tindouf. Un choix symbolique qui sonne comme une déclaration de guerre contre Mohamed Abdelaziz, lui-même issu de cette tribu et où ses opposants ne se comptent plus.
Toutefois, ce qui a le plus déstabilisé le chef du Polisario, aujourd’hui malade, c’est le vœu formulé par les chioukhs de voir désigné Omar Hadrami, conseiller du Souverain pour la question du Sahara. Une suggestion qui atteste de la popularité dont jouit encore cet ex-dirigeant fondateur du Polisario, 26 ans après avoir claqué la porte du mouvement séparatiste et regagné le Maroc.
D’après les mêmes sources, Omar Hadrami, Ali Admi de son vrai nom, dispose de nombreux partisans dans les camps de Tindouf ; surtout parmi les jeunes qui admirent le geste de cet homme qui a obstinément refusé que le Polisario soit mis sous la coupe du DRS et qu’il serve l’agenda de l’Algérie dans la région.
La réunion des chioukhs est d’autant plus emblématique qu’elle s’est déroulée dans une atmosphère de fin de règne pour Abdelaziz et de lutte pour sa succession. Une question que les hauts gradés du DRS algérien ont tranchée en jetant leu dévolu sur Abdelkader Taleb Omar, pseudo-premier ministre.
Et si les services secrets algériens ont choisi de prendre les devants, c’est essentiellement pour éviter une exacerbation des rivalités entre les divers camps sahraouis.
Parmi les prétendants les plus en vue, le soi-disant ministre de la Défense Mohamed Lamine Bouhali faisait figure de favori. Il s’était fait remarquer par ses déclarations incendiaires en faveur de la reprise des armes contre le Maroc. Des appels qui avaient fait suite au revers essuyé par les séparatistes et leurs séides algériens au Conseil de sécurité en avril dernier.
Mais bien que Bouhali soit un ancien militaire de l’armée algérienne, et en dépit de ses sorties enflammées, les hauts gradés du DRS qui ont la haute main sur tout ce qui touche aux camps de Tindouf, ont préféré couper court à ses prétentions.