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Selon le site mauritanien, Sahara Medias, ce réseau se compose de membres du Polisario, en plus de trafiquants algériens, mauritaniens, maliens et sénégalais.
Une quantité de cocaïne a été saisie par les autorités mauritaniennes, sur les côtes de l’océan Atlantique, à bord d’un bateau qu’ont utilisé les trafiquants polisariens et leurs complices, en se faisant passer pour des vacanciers après avoir implanté un camping sur une plage déserte à mi-chemin entre Nouakchott et Nouadhibou. Les mêmes sources ont indiqué que cette opération a été débusquée par des services de renseignements américains, lesquels ont averti le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, qui se trouvait à Addis-Abeba pour le sommet de l’UA. Ce démantèlement a, d’ailleurs, coûté la vie à un soldat mauritanien atteint d’une balle, lors d’une course-poursuite engagée par l’armée mauritanienne pour rattraper les trafiquants qui se sont enfouis en direction des camps de Tindouf.
A noter que le Sahel et la côte-ouest africaine sont devenus l’une des routes mondiales de la cocaïne en provenance des Amériques. Les trafics de la poudre blanche profitent aux différents groupes armés clandestins, dans cette région, comme le Polisario, Boko Haram ou AQMI.
18 tonnes de cocaïne, une quantité dont la valeur est estimée à 1,25 milliard de dollars, ont transité, en 2012, par la vaste région désertique du Sahel, selon un rapport du magazine américain, Foreign Policy Journal.
Alors que Mohamed Abdelaziz tente de détourner l’attention des populations des camps, Mahjoub Salek, chef du mouvement Khat Achahid et cofondateur du Polisario a déclaré lors d’une sortie médiatique que si l’occasion se présentait à lui, il demanderait au Souverain de combattre la « mafia qui au sein des camps de Tindouf profite du conflit » du Sahara.
Salek s’est dit confiant en l’efficience de la stratégie du Maroc qui, selon lui, mettra à nu les agissements et la cupidité des «mafias qui ne veulent pas d’une solution» au différend territorial parce qu’«elles tirent d’énormes profits depuis quarante ans de l’actuel statu quo».
Ses appels en direction du Maroc sont devenus récurrents. En décembre, il avait demandé au Souverain d’appliquer le plan d’autonomie au Sahara.
Présent au Maroc depuis quelques semaines, Mahjoub Salek a animé des conférences dans certaines universités et a tenu des réunions avec des secrétaires généraux de partis politiques.