-
Karting : Le Maroc deuxième de la MENA Nations Cup au Qatar
-
Franc succès de la quatrième édition des jeux nationaux des Appelés du 39ème Contingent du Service Militaire
-
Botola Pro D1 : La RSB conforte son statut de leader
-
Remue-ménage au Raja
-
La caravane nationale "Sport sans dopage" atterrit à Kénitra
Laurent Perpère, président du club de 1998 à 2003, Francis Graille, son successeur de 2003 à 2005, et Pierre Frelot, ancien directeur financier, seront jugés pour "travail dissimulé et usage de faux", comme le rapporte le site Mediapart lundi.
Sont aussi renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris une dizaine d'agents de joueurs mais aussi, en qualité de personne morale, la société Nike, équipementier officiel du PSG.
Elle est soupçonnée d'avoir frauduleusement payé entre 1998 et 2004 des compléments de salaires à des joueurs sous forme de faux "contrats d'image".
Selon l'accusation, ce mécanisme permettait au club d'économiser charges sociales et impôts et aux joueurs de frauder le fisc. Nike se serait remboursée par de fausses amendes infligées au club.
Le procès devrait se dérouler au second semestre de 2010.
Conforme au réquisitoire du parquet, l'ordonnance des juges Renaud Van Ruymbeke et Françoise Desset, rendue vendredi dernier, estime que le club a mis en place un système financier frauduleux pour contourner le fisc et accorder des rémunérations occultes aux joueurs et à leurs agents.
"L'information a révélé que lors des transferts de joueurs, des sommes importantes transitaient par des circuits off-shore sous couvert de fausses conventions établies avec certains agents de joueurs. Des fonds conséquents ont été retirés en espèces mais l'information n'a pu en déterminer les bénéficiaires", disent les juges d'instruction dans leur ordonnance citée par Mediapart.
Un non-lieu est cependant rendu sur les accusations d'abus de biens sociaux, aucun fait d'enrichissement personnel n'ayant pu être mis au jour concernant les dirigeants du club. Aucun joueur n'est par ailleurs poursuivi, les juges estimant qu'ils n'ont pas participé aux montages frauduleux même s'ils en ont bénéficié. Ils encourent en revanche des redressements fiscaux.
La procédure avait été ouverte en septembre 2005 et porte sur une série de transferts concernant le Brésilien Ronaldinho, Ballon d'or 2005, acheté en 2001 au club brésilien de Gremio et vendu en 2003 à Barcelone, mais aussi l'Argentin Gabriel Heinze, l'international français Nicolas Anelka et le Portugais Pauleta.