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Pourtant, les deux sources sont d’accord qu’il y aura prolongement du mandat du secrétariat général et des structures du parti pour une période d’une année tout en laissant planer le doute en notant que rien n’a été décidé encore et que tout changement demeure probable. «Il est encore tôt de se prononcer sur la prorogation du mandat du secrétaire général», nous a déclaré notre source.
En effet, la question ne semble pas être une mince affaire puisque nombreuses sont les voix qui ont commencé à critiquer à voix basse cette prorogation. Pour elles, il ne faut pas prendre une telle mesure en détournant les statuts du parti en faveur du Benkirane. Elles estiment que le PJD s’achemine vers une personnalisation du pouvoir et remettent en cause le principe démocratique. « Le prolongement du mandat du chef du parti induit un changement des statuts en vue d’autoriser un troisième mandat. Ce qui fera du PJD une sorte de copié-collé du parti de l’Istiqlal qui a opté pour cette solution en élisant Abbas El Fassi à un troisième mandat », nous a confié une source sollicitant l’anonymat. Des avis que la sortie médiatique de Saâdeddine El Othmani, président du Conseil national du Parti de la justice et du développement (PJD) n’a pas réussi à occulter. Ce dernier avait déclaré qu’il n’y aura pas de deuxième mandat et que les statuts du PJD ne sont pas prêts à être modifiés pour le lui permettre. Ce dernier a même précisé au cours d’une émission télévisée diffusée sur la première chaîne marocaine, que personne au sein du parti n’a exprimé son souhait de voir se prolonger le mandat d’Abdelilah Benkirane.
Des propos qui semblent peu probables face à un chef du gouvernement qui n’a pas caché son envie d’assumer un autre mandat à la tête de son parti pour prétendre à un deuxième aux commandes de l’Exécutif. Lors d’une rencontre avec des journalistes tenue dans sa villa, le Secrétaire général du PJD s’est montré confiant quant aux chances de sa formation de remporter la première place au scrutin législatif du 7 octobre prochain.
Certains analystes voient dans cette volonté de reconduire Benkiraine à la tête du PJD un moyen de contourner la démocratie interne et d’y introduire une gcertaine dose de personnalisation du pouvoir. Pour eux, cette démarche remet sur la table la question du leadership au sein du parti de la Lampe. En effet, cette formation politique manque de leaders qui font le poids face à Benkirane et ce dernier semble être le seul pour l’instant à assumer ce rôle. Ceci d’autant plus que l’unanimité des militants pjdistes autour d’un seul candidat manque. Les têtes d’affiche comme Mustapha Ramid, Najib Boulif ou Mohamed Yatim ne semblent pas en mesure de fédérer les pjdistes autour de leur personne.