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Intervenant lors de la table ronde sur l'adaptation au changement climatique lors de la 12ème session de la Conférence des parties (COP 12), il a mis en exergue les étapes réalisées par le Maroc en la matière depuis une dizaine d'années avec le Plan d'action nationale de lutte contre la désertification (PANLCD) qui prend en charge ces phénomènes de définition des territoires afin de comprendre leur fonctionnement.
Cela a permis au Royaume d'inverser les tendances dans les domaines de reboisement et des écosystèmes forestiers en réalisant des gains de trois points de pourcentage, a-t-il indiqué, précisant que le Maroc est passé, grâce à ce plan, d'une tendance négative (-1%) jusqu'en l'an 2000 à plus de 2% qu'il faut maintenant fructifier.
Lors de cette table ronde, présidée par le Maroc, les débats ont porté sur ces liens pour aboutir aux sorties possibles afin d'inverser les tendances des dégradations des sols et des terres avec tous ses impacts sur la sécurité alimentaire.
Aux problèmes actuels de pauvreté et d'immigration écologique vont s'ajouter, d'ici 2050 avec la croissance démographique, deux milliards d'êtres humains de plus et en même temps l'aggravation du phénomène des dégradations climatiques, ont-ils relevé.
Pour les intervenants, l'une des sorties les plus appropriées est de considérer que les trois conventions de Rio de Janeiro au Brésil (changement climatique, lutte contre la désertification et diversité biologique) sont intimement liées et ne peuvent être dissociées, estimant qu'il est question de les superposer pour en faire une application commune à l'échelle de chaque territoire tout en trouvant les arguments quantifiés entre les liens du changement climatique et la dégradation du sol.
Le Maroc, l'un des premiers pays signataires de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) en 1996, a déployé depuis plus de trois décennies des efforts importants en matière de lutte contre la désertification (LCD) et d'atténuation des effets de la sécheresse allant de la conservation des sols et l'amélioration des conditions de vie des populations, à la réalisation de grands projets d'infrastructures pour la mobilisation des ressources en eau en passant par la mise à niveau de l'arsenal juridique, réglementaire et institutionnel et la prise en compte des aspects environnementaux et des démarches participatives dans les programmes de développement.
Le PANLCD a été ainsi mis en œuvre par le haut commissariat dans un cadre partenarial avec un système de suivi rigoureux du processus selon des indicateurs pertinents. Il a été actualisé en capitalisant sur les acquis et l'expérience des régions du Royaume et en intégrant les évolutions connues au niveau national et mondial particulièrement les défis liés au changement climatique.
Lors de cette COP 12, les négociations vont trancher sur un ensemble de questions importantes notamment l'intégration des objectifs du développement durable post 2015 aux objectifs et aux applications de la convention de la LCD et la mobilisation des ressources financières en faveur de la mise en œuvre de la convention.
Le segment ministériel de la conférence se penchera aussi sur le concept de neutralité de la dégradation des terres, l’adaptation à la sécheresse, la réglementation législative et la participation du secteur privé et de la société civile.
Les résultats et conclusions de cette conférence devront être présentés par la Turquie, présidente de la COP 12, à la Conférence des Parties sur les changements climatiques en décembre prochain à Paris (COP 21).