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Dans la déclaration nationale prononcée par l'ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Omar Zniber, à l'occasion du 2e Comité préparatoire de la Conférence d’examen 2026 du Traité de non-prolifération (TNP), le Royaume a réitéré son attachement au droit inaliénable des Etats parties au traité de développer la recherche, la production et l’utilisation de l’énergie et des technologies nucléaires à des fins pacifiques, notamment par le biais de la coopération internationale, sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
A cet égard, le Maroc a réitéré son engagement constant à continuer à partager, que ce soit dans un cadre bilatéral ou en coopération avec l'AIEA, son expérience visant à promouvoir l'utilisation sûre et sécurisée des applications nucléaires, rappelant la contribution active du Royaume, en sa qualité de président de la 64ème Conférence générale de l'AIEA, à l'introduction du recours aux applications nucléaires et au développement de la radiothérapie dans la lutte contre le cancer.
La délégation marocaine a attiré l'attention sur le grand défi que représente la menace d’actes terroristes utilisant des matières nucléaires ou radioactives, expliquant que ''les trafics de matériaux sensibles pouvant servir à la fabrication de dispositifs explosifs nucléaires, constitue un sujet de préoccupation majeure au niveau mondial. L’objectif global de la lutte contre le terrorisme doit être d’empêcher des acteurs non-étatiques d’acquérir ces armes nucléaires et matières radioactives''.
Saluant les efforts visant à prévenir et lutter contre le terrorisme nucléaire, le Maroc s’est dit convaincu que la mesure la plus souhaitable pour éviter de telles dérives serait une élimination complète des armes nucléaires, ajoutant que la consolidation de l’approche multilatérale et la coopération internationale représentent des éléments fondamentaux pour apporter des réponses universelles et efficaces aux menaces globales.
Le Royaume a rappelé que le TNP constitue le pivot du régime de non-prolifération et du désarmement nucléaire, et représente un instrument fondamental pour la préservation de la paix et de la sécurité internationale, notant que depuis son entrée en vigueur il y a plus d’un demi-siècle, le traité a montré sa pertinence en matière de lutte contre la prolifération nucléaire.
D'autre part, le Maroc a averti que l’échec des dernières conférences d’examen, l’impasse persistante de la Conférence du désarmement, l’absence de progrès concret en matière de désarmement nucléaire et l’exacerbation des défis de prolifération sont autant de facteurs inquiétants qui nécessitent des actions collectives démontrant la bonne foi, la responsabilité et l’engagement de tous.
Le Royaume a souligné l’importance cruciale du respect par tous les États Parties des dispositions du traité et des obligations qui en découlent, ainsi que la nécessité de la mise en œuvre par les États parties, de façon transparente, équilibrée et irréversible, des conclusions des Conférences d’examen de 1995 et 2010, relatives au désarmement nucléaire et à la cessation définitive de toute forme d’essai de ces armes.
Le Maroc a déploré que les principaux objectifs fixés lors de ces conférences d'examen n'ont pas été atteints et a averti que l’érosion de la confiance dans les fondements du régime de non-prolifération constitue une source de préoccupation pour le Royaume et pour l’ensemble de la communauté internationale.