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Ban Ki-moon reconnaît
que la réduction des
effectifs de la MINURSO
affecterait ses opérations
et compromettrait
ses capacités
En application des mesures prises par le gouvernement marocain et annoncées mardi dans le communiqué officiel du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC), le Maroc a remis au secrétariat général de l'ONU la liste des personnes concernées par la réduction significative de la composante civile et politique de la MINURSO, a indiqué, mercredi, un communiqué du MAEC.
«La représentation permanente du Royaume du Maroc à New York a remis, ce jour au secrétariat général des Nations unies, la liste des personnes concernées par la réduction significative de la composante civile et en particulier politique de la MINURSO, leur départ effectif devant intervenir dans les jours à venir », précise la même source.
« Par ailleurs, les mesures concrètes ont été prises, ce jour, pour l'annulation de la contribution volontaire du Maroc au fonctionnement de la MINURSO », ajoute le communiqué.
Ce dont Stéphane Dujarric, porte-parole de Ban Ki-moon, semble ne pas être au courant. Lors de son point de presse tenu ce mercredi, il a, certes, annoncé que «le 15 mars, le ministère marocain des Affaires étrangères a publié un communiqué annonçant l’intention du gouvernement marocain de réduire «de manière importante» la composante civile de la MINURSO, en particulier la branche politique, et de cesser, avec effet immédiat, ses contributions volontaires à la Mission» et que «le Maroc examinera les modalités de retrait de ses contingents dans les opérations de maintien de la paix dans le monde», mais il a précisé, en substance qu’ «aucune autre information n’a été officiellement donnée au Secrétariat par le Maroc».
Il a néanmoins déclaré que « le Département des opérations de maintien de la paix et celui de l’appui aux missions, en étroite collaboration avec la MINURSO, sont en train d’évaluer l’impact potentiel des mesures annoncées par le gouvernement marocain et de réfléchir à des mesures pour y faire face», tout en reconnaissant que «la réduction de la composante politique de la MINURSO affecterait les opérations et compromettrait la capacité de la Mission à mettre pleinement en œuvre son mandat» et que «l’arrêt par le Maroc de ses contributions volontaires aura un effet immédiat sur les obligations financières de la Mission ».