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Cette progression a été réalisée grâce notamment aux évolutions remarquables enregistrées en 2011, au niveau des indicateurs « télécoms » du NRI. Dans ce sens, la meilleure performance réalisée par le Maroc a été enregistrée au niveau de son classement pour le pilier « affordability» (abordabilité ou accessibilité). Sur ce plan, le Royaume est passé de la 77ème position en 2012, à la 30ème en 2013. A signaler que ce pilier est basé sur trois indicateurs, à savoir les tarifs de la téléphonie mobile, les tarifs du haut débit fixe et le niveau de compétition dans les marchés de l’Internet et de la téléphonie. Une performance qui a été réalisée notamment grâce à la baisse des tarifs de la téléphonie mobile observée en 2011, qui a permis au Maroc d’avancer de 45 points, passant du 135ème au 90ème rang.
Ce rapport qui évalue les évolutions réalisées par les pays en matière de technologies de l’information, place le Maroc en ce qui concerne l’indicateur relatif aux tarifs du haut débit fixe, à la 23ème position. S’agissant du niveau de compétition de l’Internet et de la téléphonie, le Maroc est classé dans le premier rang avec 57 autres pays.
Ce rapport élaboré sous le thème « Croissance et emploi dans un monde hyper connecté », indique pour ce qui est du «mobile» que le Maroc a gagné 18 places en arrivant au 56ème rang après avoir été 74ème dans l’édition 2012, une évolution réalisée, entre autres, grâce à la hausse du nombre des abonnements. Quant à la couverture de la population par les réseaux mobiles, le Maroc est désormais 51ème alors qu’il était 68ème un an auparavant.
Il est à signaler que le Maroc figure parmi les 50 premiers dans ce classement sur un seul indicateur, à savoir celui relatif à l’Internet et utilisation des réseaux sociaux. En effet, sur ce volet, le Royaume est désormais 45ème au niveau de l’utilisation des réseaux sociaux et 54ème en ce qui concerne le nombre d’internautes.
Malgré ces performances positives, il faut préciser que le Maroc fait toujours partie des pays en développement dont «la plupart n’ont pas encore réussi à créer les conditions requises pour combler le fossé les séparant des économies avancées dans la compétitivité résultant des TIC», indique ledit rapport. L’étude en question précise que «malgré les efforts entrepris au cours de la décennie passée pour améliorer les infrastructures nécessaires au déploiement des techniques de l’information et de la communication (TIC) dans les pays en développement, il subsiste une nouvelle fracture numérique dans la manière dont les pays exploitant les TIC pour instaurer la compétitivité et la prospérité».
La 12e édition du «Global Information Technology Report», publiée récemment laisse entendre que la politique nationale de certains pays en développement prévoit les répercussions bénéfiques des investissements dans les TIC en termes de compétitivité, de développement et d’emploi.
Par ailleurs, le NRI qui évalue la disponibilité de 144 pays à exploiter les TIC en termes de croissance et de prospérité, place la Finlande à la première position suivie de Singapour et de la Suède. Les pays qui complètent le Top 10 sont respectivement, les Pays-Bas, la Norvège, la Suisse, le Royaume- Uni, le Danemark, les Etats-Unis, Taiwan et la République de Chine.
A signaler que ce rapport représente l’une des meilleures évaluations d’ensemble pour calculer l’impact des TIC sur la compétitivité des nations et la prospérité de leurs citoyens. Et ce, du fait que pour le mesurer, l’indice NRI, il calcule entre autres la disponibilité d’un pays à exploiter pleinement les TIC. En termes d’infrastructures TIC, il mesure le coût d’accès et la disponibilité des compétences requises pour un usage optimal; idem en ce qui concerne l’acceptation et l’utilisation des TIC par les gouvernements, l’économie et la population. Mais il calcule aussi ce qui a trait au contexte économique et climat novateur, cadre politique et réglementaire et enfin l’impact économique et social des TIC.