-
Un restaurant anglais relance les hostilités contre la pizza à l'ananas
-
Des joueurs accusent Musk de mentir sur ses talents dans les jeux vidéo
-
Un quart de la faune d'eau douce menacé de disparition
-
Au Bénin, les femmes, "piliers incontournables" des célébrations des Vodun Days
-
En Tunisie, une barge-hôpital pour remettre en forme des espèces de tortues protégées
Ils sont peut-être un tout petit peu déboussolés… Les récepteurs GPS ont une marge d’erreur de 3 mètres. Avec ce déplacement de 4 mètres, les systèmes de navigation GPS sont à présent mal étalonnés dans les endroits qui se sont le plus déplacés. Néanmoins, ils devraient être capables de remplir leur rôle. Il y a quelques années à peine, alors que leur marge d’erreur était de 15 mètres, les GPS permettaient quand même à leur utilisateur de se rendre à l’endroit voulu sans trop de difficultés. Aux Etats-Unis, le gouvernement et le fabricant de l’appareil doivent s’assurer conjointement du bon fonctionnement d’un GPS. L’US Air Force se charge de l’aspect spatial. Elle veille à ce que les quelque 32 satellites sur lesquels repose le système de navigation planétaire restent en orbite géosynchrone. Cependant, le logiciel de cartographie qui permet au GPS de déterminer la situation d’une rue et d’orienter l’utilisateur est de la responsabilité du fabricant. Lorsque les rues «changent de place», en raison de travaux publics ou à la suite de séismes de grande ampleur, c’est à la société qui a commercialisé l’appareil de mettre à jour son logiciel.
Les fabricants de GPS ne tarderont pas à déployer des équipes sur les zones sinistrées. Elles parcourront les lieux à pied et en véhicule en vue de modifier les coordonnées géographiques des rues et adresses, ce qui prendra vraisemblablement quelques mois.
Si les dispositifs GPS peuvent être quelque peu désorientés en ce moment, nos horloges, elles, sont en parfaite forme. Dans le monde, il existe deux systèmes d’heure officiels. Selon l’horloge atomique, une seconde correspond à 9.192.631.770 cycles de rayonnement de l'atome de césium 133, et un jour à 86.400 de ces secondes. En revanche, l’horloge universelle définit le jour par rapport à la rotation de la terre. Dans la mesure où celle-ci est irrégulière et ne prend presque jamais 86.400 secondes atomiques précises, il se crée un décalage entre ces deux horloges.
Lorsque cet écart dépasse 0,9 seconde, un groupe d’astronomes baptisé International Earth Rotation and Reference Systems Service s’occupe de régler le temps universel. Toutefois, un décalage de 1,8 millionième de seconde ne devrait pas avoir d’incidence sur l’horloge universelle de si tôt. D’ailleurs, l’estimation de la durée d’un jour par des astronomes basés à différents observatoires diffère parfois dans une plus grande mesure.