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Son Alliance du 14-Mars, coalition anti-syrienne, ne dispose que d’une majorité très mince au Parlement libanais. Depuis les législatives de juin 2009, le fils de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, un chiite assassiné en 2005 à Beyrouth, tente donc de trouver un accord de gouvernement avec la deuxième force politique du pays, à savoir le Hezbollah et ses alliés. Dès le départ, majorité et opposition se sont mises d’accord pour que les 30 sièges du futur gouvernement soient distribués de la sorte: 15 pour l’Alliance du 14-Mars de Saad Hariri, 10 pour le Hezbollah et ses alliés et cinq qui seront attribués par le président Michel Sleiman, un chrétien considéré comme neutre. Mais aucun accord n’avait jusque lors été trouvé sur la répartition exacte des postes. Le portefeuille des télécommunications était l’une des pierres d’achoppement des négociations. Saad Hariri refusait de laisser ce ministère stratégique à l’opposition. Or la coalition pro-syrienne exigeait que l’un des siens, Gebran Bassil, nommé en 2008, conserve son poste. Gebran Bassil est membre du Courant patriotique libre (CPL), parti du général Michel Aoun allié au Hezbollah. Saad Hariri a fait une concession. Il s’est dit prêt à confier le ministère des Télécommunications à un représentant de l’opposition, à condition que ce ne soit pas Gebran Bassil lui-même, mais un membre de son parti. Gebran Bassil, qui est le gendre du général Aoun, deviendrait ministre des Ressources énergétiques et hydrauliques dans le prochain gouvernement, selon le quotidien “Al-Akhbar”, proche du Hezbollah. Toujours selon ce journal, le Parti de Dieu, qui n’a qu’un ministre au sein du cabinet actuel, en obtiendrait deux.
Dans son communiqué annonçant l’accord sur un gouvernement d’union nationale, le Hezbollah “espère que cela sera pour le bien du Liban et de son peuple”.