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Cette prise de position intervient alors qu’Israël a plusieurs fois prévenu qu’un soutien au rapport onusien menacerait la paix au Proche-Orient, et à la veille du vote, attendu vendredi, au Conseil des Droits de l’Homme à Genève.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a une nouvelle fois appelé les membres du Conseil à voter contre la résolution appuyant le rapport Goldstone. “Le seul vrai crime d’Israël est qu’il n’a pas une majorité automatique à l’ONU”, a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.
“Nous espérons que tous les pays responsables voteront demain contre cette décision, qui aide et encourage le terrorisme et frappe la paix”, a-t-il ajouté.
Devant le Conseil des droits de l’Homme Navi Pillay a affirmé qu’elle soutenait les recommandations du rapport rédigé par un groupe d’experts dirigés par le juge Richard Goldstone, notamment “son appel à une action urgente pour contrer l’impunité”. Une formule signifiant qu’Israël et le Hamas doivent poursuivre les coupables de crimes de guerre.
Selon la commissaire onusienne, il est nécessaire pour les deux parties “de mener des enquêtes, impartiales, indépendantes, rapides et efficaces sur les violations présumées des droits de l’Homme et du droit humanitaire” -autre recommandation du rapport Goldstone.
Vendredi, le Conseil des droits de l’Homme devait se prononcer sur une résolution prévoyant que le Conseil de sécurité détermine d’ici six mois si Israël et le Hamas ont ouvert des enquête crédibles sur les responsables des crimes évoqués dans le rapport Goldstone. Si tel n’était pas le cas, le dossier serait alors transféré à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye (Pays-Bas).
Le rapport Goldstone accuse Israël d’avoir commis des crimes de guerre en faisant un usage disproportionné de la force, en prenant des civils pour cible, et en détruisant des infrastructures civiles, lors de l’opération “Plomb durci”, en décembre et janvier derniers à Gaza. Le Hamas est également accusé de crimes de guerre pour avoir pris des civils pour cible et mené des attaques à la roquette.
Par ailleurs La direction du Hamas, basée en Syrie, a annoncé jeudi avoir rejeté en l’état le plan de réconciliation entre le Mouvement de la résistance islamique et le Fatah, proposé par la médiation égyptienne.
Dans un communiqué, le Hamas et sept autres factions palestiniennes ont expliqué que le plan de réconciliation devait être revu pour inclure une référence au droit des Palestiniens à résister à l’occupation israélienne.
“La formulation soumise aux factions par Le Caire ne fait aucune référence à la lutte (contre Israël, NDLR) et à l’agression contre notre peuple”, indique ce communiqué, précisant que ses signataires n’approuveraient pas la proposition égyptienne si elle n’était pas amendée.
Sami Khater, un responsable du Hamas en Syrie, a toutefois précisé que le texte n’était pas définitivement rejeté, et que le Mouvement de la résistance islamique pourrait le signer si les modifications souhaitées y étaient apportées.
Lors d’une conférence de presse avec le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero à Ramallah, Mahmoud Abbas a déclaré qu’en cas de rejet définitif de la proposition égyptienne, des élections présidentielle et législatives seraient unilatéralement organisées en janvier comme, a-t-il affirmé, l’y oblige la loi.