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Le Hamas a démenti hier être parvenu à un accord avec ses rivaux du Fatah sur la formation d’une force de sécurité commune à Gaza, affirmant qu’il n’accepterait un tel arrangement que s’il comprenait la Cisjordanie également.
«Cela est totalement inacceptable. La manière appropriée d’aborder le dossier sécuritaire passe par une refonte des services de sécurité à Gaza et en Cisjordanie sur des bases professionnelles et nationales, loin de toute collaboration avec l’occupation» israélienne, a déclaré un haut responsable du Hamas, Salah Al-Bardawil, au site d’information du mouvement.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, accuse en effet les services de sécurité de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie de collaborer avec Israël contre la «résistance», c’est-à-dire les groupes armés palestiniens.
«Accepter un accord portant seulement sur les services de sécurité à Gaza revient à décerner un satisfecit aux services en Cisjordanie et au rôle qu’ils jouent pour combattre la résistance et se livrer à la coordination sécuritaire» avec Israël, a-t-il ajouté.
«Pour le Hamas, une telle chose n’est pas du tout à l’ordre du jour», a poursuivi M. Bardawil.
Un haut responsable du Fatah, Nabil Chaâth, cité par l’agence officielle égyptienne Mena, avait affirmé dimanche que son mouvement et le Hamas avaient conclu un «accord de principe» sur la formation d’une force de sécurité commune à Gaza censée y travailler jusqu’à la tenue de nouvelles élections, que l’Autorité palestinienne souhaite organiser au plus tard en janvier.
La composition exacte de la force et ses attributions n’ont toutefois pas encore été fixées, avait-il ajouté.
Cette annonce a été faite en marge du dialogue de réconciliation palestinien, notamment entre le Fatah et le Hamas, dont une cinquième session s’est ouverte samedi.
Par ailleurs, l’Egypte a assuré les factions palestiniennes rivales, qui se rencontraient au Caire, que le pays rouvrira sa frontière avec la Bande de Gaza si les deux parties parviennent à un accord de réconciliation, ont annoncé dimanche les participants aux discussions.
Le Hamas et le Fatah ont entamé une cinquième série de pourparlers samedi afin de trouver un accord de partage du pouvoir, et mettre fin à près de deux ans de divisions déclenchées par la prise de contrôle de Gaza par le Hamas en juin 2007, laissant au Fatah le pouvoir sur la Cisjordanie.
Le chef des services de renseignements égyptiens, Omar Souleiman, qui joue un rôle de médiateur dans les discussions, a donné aux deux parties jusqu’au début du mois de juillet pour trouver un accord, et a promis que l’Egypte ouvrirait la frontière avec Gaza s’ils réussissaient, ont confié deux responsables du Fatah à l’Associated Press.