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Dans ce sens, le chef du Groupe socialiste au Parlement, Ahmed Zaidi, a souligné que le gouvernement est appelé à présenter des éclaircissements devant les élus de la Nation à propos de nombre d’amendements à caractère financier survenus dans le budget de l’Etat. Toutes ces mesures, a-t-il tenu à préciser, ont été prises hors des dispositions juridiques.
L’appel du Groupe socialiste est une question essentielle à même de préserver les institutions du fait que le gouvernement ne peut œuvrer dans l’illégalité, poursuit Ahmed Zaidi. Il ne constitue nullement une demande au gouvernement à rendre des comptes, dans le sens le plus étroit du terme, mais un pas procédural de la bonne gestion démocratique de la finance publique, a-t-il soutenu.
Tout en soulignant que le Groupe socialiste saisit bien la nature des contraintes qui se dressent devant la loi de Finances, Ahmed Zaidi a indiqué que sa demande est formulée dans l’objectif de garantir le bon fonctionnement de l’Etat de droit. Sinon quel est le rôle du Parlement si le gouvernement ne se réfère pas à cette institution pour procéder à des amendements dans la loi de Finances ?, s’interroge-t-il.
Cette question soulevée par le Groupe socialiste survient au moment où plusieurs parties s’inquiètent des difficultés et contraintes qui commencent à apparaître sur le budget de l’Etat. En effet, le déficit budgétaire de l’Etat est passé de 3,4 milliards de DH en janvier 2011 à 13,9 milliards de DH à fin février, à cause de la hausse record du budget de l’Etat, tant au niveau des dépenses publiques, de la Caisse de compensation, que des investissements par rapport aux recettes publiques.
A rappeler que le gouvernement a annoncé en février dernier l’augmentation du budget alloué par la loi de Finances 2011 à la Caisse de compensation, de 15 milliards de dirhams. La Caisse dispose donc désormais de 32 milliards de dirhams au titre de l’année 2011 pour subventionner les produits de base comme le carburant, le sucre, le pain, la farine, afin de préserver le pouvoir d’achat des Marocains.
Par ailleurs, le Groupe socialiste au Parlement a appelé à une réunion de la commission de l’Intérieur en présence du ministre du Département concerné. La raison : ouvrir le débat sur la question de la gestion déléguée qui a suscité, dans certaines villes, la colère des citoyens et conduit à l’organisation de plusieurs sit-in et manifestations demandant le départ des sociétés délégataires, telles Lydec, Amendis, Redal, Stareo …