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Ces questions ont été soulevées, lundi lors de la séance des questions orales, respectivement par Rachida Benmassoud, Khadija Yamlahi et Hassna Abouzaid.
En s’adressant au ministre de la Santé Houcine El Ouardi, Rachida Benmassoud a fait savoir que les prix prohibitifs des produits pharmaceutiques demeurent la préoccupation majeure des citoyens vu leur fort impact sur le pouvoir d’achat de millions de Marocains. Ces derniers, particulièrement les plus démunis, ne savent plus à quel saint se vouer pour joindre les deux bouts. Tout en soulevant la problématique des médicaments génériques dont la qualité reste limitée et qui suscitent la méfiance des Marocains, Rachida Benmassoud n’a pas manqué de demander au ministre de définir les mesures prises par son département pour l’élaboration d’une politique sociale et citoyenne de médicament.
Pour sa part, Khadija Yamlahi a souligné dans son intervention en s’adressant à Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, que la montée de la violence contre la femme, les jeunes filles et l’homme devient un phénomène inquiétant, génère un coût social et économique, a des répercussions sur toute la société et constitue, en fin de compte, une violence contre les droits de l’Homme dans leur globalité. Dans ce cadre, elle a interpellé Madame la ministre sur la politique gouvernementale pour lutter contre la violence ainsi que sur les mécanismes juridiques et institutionnels que son département compte adopter en ce sens.
Par ailleurs, Hassna Abouzaid a démontré, preuve à l’appui, que la politique de Habib Choubani, ministre chargé des Relations avec le Parlement, concernant le dialogue national sur la société civile manque de sérieux et vise surtout à contrôler l’ensemble du secteur associatif.
La démarche de Habib Choubani manque de commodité et dénote un esprit d’exclusion visant particulièrement les réseaux associatifs nationaux et régionaux ayant accumulé une grande expérience en la matière, a-t-elle tenu à préciser. Pire, il a noyé le dialogue par de pseudo-associations fictives qui ne pourraient en aucun cas apporter de valeur ajoutée à ce dialogue censé se dérouler dans la transparence la plus totale et dans un esprit de démocratie participative.