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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Brider le débat politique
Intervenant lors de cette conférence de presse, le président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, Abderrahim Chahid, a chargé l’Exécutif, entre autres griefs, de «ne pas protéger le pouvoir d'achat des citoyens», « d'hégémonisme politique» et de chercher par tous les moyens à museler les parlementaires de l’opposition et à « brider le débat politique » au sein de l’institution parlementaire, clé de voûte de tout l’édifice démocratique au Royaume.
«L’hégémonisme gouvernemental au niveau parlementaire se manifeste par des pratiques qui brident le débat politique comme le dépôt de projets de loi à la dernière minute pour accélérer leur adoption sans être suffisamment discutés par les parlementaires», alors que le gouvernement dispose d’une majorité largement suffisante pour faire passer facilement ses projets, a martelé Abderrahim Chahid. Et d’ajouter : «Cela fragilise le champ politique marocain et rompt l’équilibre au niveau de l’institution parlementaire et, partant, menace la démocratie marocaine et le pluralisme politique».
Abderrahim Chahid a également affirmé que le gouvernement «est resté prisonnier de ses choix libéraux et de politiques fondées sur le principe des équilibres budgétaires, au lieu de mettre en place des politiques permettant d'atteindre l'équilibre et la cohésion sociale ».
Le Groupe socialiste a estimé que le gouvernement a fait preuve d’incapacité à accélérer le rythme de l’action gouvernementale pour se mettre au diapason des mutations en cours au Maroc et répondre aux exigences de l'Etat social.
L’opposition ittihadie a également critiqué « l’incapacité de l’Exécutif à réduire le taux élevé d'inflation malgré l'amélioration des conditions économiques au niveau international» et son «échec absolu à faire face à la hausse vertigineuse des prix des produits de consommation et des carburants, et à réduire les disparités sociales et spatiales exacerbées par un taux de chômage élevé, la perte d'emplois et l'échec de nombreux projets et programmes sociaux».
Par ailleurs, il a exprimé la satisfaction du Groupe socialiste quant aux différentes initiatives Royales dans tous les domaines, notamment le lancement de la «révolution tranquille» de la protection sociale, l'approbation d'une nouvelle Charte d'investissement, la mise en place de politiques visant à assurer la souveraineté hydrique, alimentaire, médicale et énergétique du Royaume, ainsi que l’appel à l'ouverture du chantier de révision du Code de la famille.
Le Groupe socialiste a exprimé sa «profonde préoccupation quant à la logique d'hégémonisme politique et son extension à la vie parlementaire, en totale contradiction avec les dispositions constitutionnelles relatives au renforcement du rôle du Parlement dans le champ politique, à la garantie du pluralisme politique, à la protection de l'équilibre institutionnel et à la consolidation du rôle de l'opposition parlementaire».
Il a également dénoncé «l’atteinte à l’action parlementaire et aux droits et fonctions dévolues exclusivement à l'opposition parlementaire», mettant en avant un certain nombre de dysfonctionnements qui caractérisent le comportement de l'Exécutif dans ses relations avec le pouvoir législatif.
Abderrahim Chahid a indiqué que «le gouvernement fait fi des initiatives législatives et de contrôle», rappelant «l'absence injustifiée de plusieurs de ses membres lors des réunions et des séances plénières consacrées aux questions orales», et «son incapacité à répondre à un grand nombre de questions écrites, que ce soit dans ou en dehors des délais constitutionnels prévus».
Grande productivité
Lors de cette session parlementaire, le Groupe socialiste s’est illustré par sa grande productivité aussi bien en matière législative qu’au niveau du contrôle de l’action gouvernementale.
En ce sens, Abderrahim Chahid a souligné que les parlementaires de l’USFP ont été les auteurs de 11 propositions de loi sur les 37 présentées par les groupes parlementaires de l'opposition, ainsi que de 500 amendements à 22 textes législatifs.
Au niveau du contrôle, le Groupe socialiste a posé 590 questions orales, 1.761 questions écrites, et présenté 51 demandes pour la tenue des réunions des commissions permanentes et 5 demandes de formation des missions exploratoires temporaires.
«Le Groupe socialiste soulève avec grand regret le manque de respect du gouvernement vis-à-vis de la Constitution et des dispositions du règlement intérieur de la Chambre des représentants, car il a passé sous silence toutes les initiatives de contrôle émanant de l'opposition ittihadie », a déploré Abderrahim Chahid.
Victoires sans précédent
Concernant la Cause nationale et les percées diplomatiques successives du Maroc, le Groupe socialiste a salué «les acquis positifs réalisés par notre pays au niveau international sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI». Exprimant par là même la fierté du Groupe parlementaire de l’USFP quant à «la gestion stratégique visionnaire du Souverain, que ce soit dans la consolidation des acquis liés à la défense de la souveraineté du Maroc et de son intégrité territoriale, ou dans le renforcement de l'option démocratique et développementale, ce qui fera avancer notre pays sur les plans économique, social, culturel et environnemental».
Il a également exprimé sa fierté des victoires sans précédent dans l’affaire du Sahara dont la dernière en date est la reconnaissance par l'Etat d'Israël de la marocanité du Sahara, et sa volonté d’ouvrir un consulat à Dakhla.
En même temps, Abderrahim Chahid a mis en relief les positions claires et constantes du Maroc vis-à-vis de la cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien ainsi que ses efforts de paix au Moyen-Orient.
Mourad Tabet