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- Nécessité du contrôle des établissements d’enseignement du secteur privé
- Insuffisance du « processus du logement pour tous », le monde rural exclu
- Impératif de l’implantation de centres culturels marocains à l’étranger pour une diffusion ultime de « Tamaghribit »
- Les ministres tenus de se présenter au parlement au lieu du recours au procédé « des capsules » sur les réseaux sociaux
- Fraude au volume des butanes de gaz
Ainsi, la députée parlementaire ittihadie, Atika Jebrou a évoqué, lors de la séance du lundi 3 juin, la problématique, par ailleurs complexe, de l’insignifiant contrôle gouvernemental des établissements de l’enseignement privé notamment en matière de fixation de la tarification des inscriptions et des assurances.
Réagissant à une réponse du ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, la membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des représentants a souligné que c’est, en tout état de cause, l’échec de l’enseignement public qui a occasionné l’émergence de l’enseignement privé qui doit nécessairement être assujetti au contrôle du département compétent et de l’Etat d’une manière générale.
La député Atika Jebrou a ajouté que la question du contrôle est cruciale d’autant plus qu’il est procédé systématiquement à l’occasion de l’ouverture de l’année scolaire à l’augmentation des tarifs de scolarisation dans le secteur privé d’une manière indéterminée et non réglementaire en dépit des dispositions de la loi 06.00 évoquée par le ministre Benmoussa (…)
De son côté, le député ittihadi Mohamed Hojer, en réaction à l’intervention de la ministre de l’Aménagement du territoire national de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri qui a déclaré qu’au cours de ces deux dernières décennies, un nombre considérable de citoyennes et citoyens ont eu accès à un habitat décent, a rappelé les données confirmant l’élargissement de la sphère de la pauvreté et de la fragilité et l’absence quasi-totale de toute justice spatiale, le monde rural étant manifestement exclu de ce système.
D’autre part, la députée parlementaire usfpéiste Aïcha El Gorgi a, quant à elle, interpellé le département ministériel de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication au sujet de la stratégie adoptée ou préconisée de la diffusion de « Tamaghribite » parmi l’ensemble des Marocains du monde fustigeant qu’en dépit de toutes les potentialités favorisées par le contexte virtuel et l’intelligence artificielle, l’on ne parvient pas suffisamment à déployer « des formules à même d’ancrer l’esprit du patriotisme et de la fierté de l’appartenance nationale « Tamaghribite » parmi les Marocains du monde.
A cet égard, la parlementaire ittihadie a mis l’accent sur l’impératif crucial de décharger les consulats du pays à l’étranger des affaires culturelles en les dévoluant aux Centres culturels et autres institutions spécialisées et compétentes qui devraient être davantage implantés dans les grandes villes avec pour missions l’enseignement de la langue arabe et des différents dialectes.
Pour sa part, le député membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie, El Hassan Lachguar, a interpellé le ministère délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration au sujet du projet de l’activation de la digitalisation au Maroc.
A ce propos, le parlementaire usfpéiste relevant que du fait que le gouvernement se déploie dans la préparation de la stratégie du Maroc digital, a interpellé le département ministériel compétent quant à l’étape atteinte par les étapes tracées dans ce chantier (…)
Par ailleurs, le Groupe socialiste-Opposition ittihadie a instamment appelé l’ensemble des ministres à présenter le bilan de leur exercice gouvernemental devant le Parlement, les deux Chambres de cette institution, au lieu de se contenter du procédé informel et inapproprié des « capsules » des réseaux sociaux.
A cet effet, le Groupe de l’opposition de l’Union socialiste des forces populaires à la Chambre des représentants a adressé une correspondance datée du 23 mai 2024 à la présidente de la Commission des affaires étrangères, de la Défense nationale, des Affaires islamiques et des Marocains résidant à l’étranger réclamant la tenue de la réunion de la commission.
Le Groupe socialiste ittihadi a noté qu’en prenant acte du bilan d’étape présenté par le chef du gouvernement, les observateurs ont relevé un grand écart entre les mesures annoncées et les réalisations constatées en ajoutant que dans cet exposé, il ne fut pas indiqué avec précision un quelconque indice quant au niveau d’acquittement par le gouvernement de ses promesses et engagements contenus dans sa déclaration de politique générale.
Les députés ittihadis ont relevé, là-dessus, qu’au lieu de se présenter à l’institution parlementaire, le seul espace effectif du débat politique sur l’évaluation du bilan d’étape, les ministres ont préféré se rabattre sur les réseaux sociaux en diffusant de brèves « capsules » audio-visuelles éludant l’ouverture du débat supposé responsable autour du bilan de leur action.
Dans cette veine, conformément aux dispositions du règlement intérieur de la Chambre des représentants et afin de renforcer la mission de contrôle de l’instance parlementaire, le Groupe socialiste-Opposition ittihadie a réclamé la tenue d’une réunion de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des Marocains résidant à l’étranger avec la présence du ministre des Habous et des Affaires islamiques pour débattre du bilan d’étape de ce dernier…
D’autre part, la députée parlementaire usfpéiste, Nezha Bakrim, a adressé au ministre de l’Industrie et du Commerce une question écrite ayant trait à la pratique frauduleuse affectant le volume de la butane de gaz, ayant intervenu à la suite de la décision du gouvernement relative à la réduction du soutien dédié à cette matière.
La membre du Groupe socialiste-Opposition ittihadie a précisé que la fraude a consisté notamment à réduire le contenant de la butane de gaz dans des proportions oscillant entre 10% et 25% (…)
Rachid Meftah