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«Le lieu me paraît donc indiqué pour vous annoncer, officiellement et solennellement, le maintien de l'organisation de la 28ème édition du FESPACO qui se tiendra du 25 février au 04 mars 2023», a déclaré M. Somé, rapporte l’Agence d’information du Burkrina (AIB).
Devant la presse nationale et internationale, il a indiqué qu’il s’agit d’«une décision prise par le président de la Ttansition, le capitaine Ibrahim Traoré, qui fait le constat d’une avancée significative dans les préparatifs», ajoute la même source, soulignant que cette 28 édition se déroulera sous le thème : «Cinémas d’Afrique et culture de la paix».
Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, selon son directeur de cabinet, a invité «les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel à s’approprier ce thème et surtout à faire de leurs œuvres cinématographiques, un facteur de cohésion et d’intégration pour l’édification d’une Afrique plus forte et plus solidaire».
Le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Ouédraogo, faisant l’état des lieux des préparatifs, a indiqué qu’à l’étape actuelle, la délégation a enregistré 1142 films inscrits, dont 84 films burkinabés.
Selon lui, les films burkinabés sont classés dans les catégories long métrage, documentaire, fiction court métrage, documentaire court métrage, film d’école, série TV et animation.
Au contraire du FESPACO, plusieurs autres rendez-vous culturels ont été reportés, notamment le Salon international de l’artisanat d’Ouagadougou (SIAO) et la Semaine nationale de la culture (SNC-Bobo 2022) pour des difficultés liées au contexte national.
Bouillon de culture
Le vernissage de l'exposition "L'art comme devoir de mémoire" de l’artiste-peintre Said Haji a eu lieu, vendredi à la galerie Mohamed Kacimi à Fès, et se poursuivra jusqu'au 30 décembre courant.
Cette exposition artistique, organisée à l'initiative de la direction régionale du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication -département de la Culture de la région de Fès-Meknès-, donne à voir 20 tableaux réalisés par ce plasticien originaire de la ville de Rabat durant la période 2020-2022.
A travers ses œuvres, Said Haji essaie de créer une expérience particulière, en s'appuyant sur des symboles qu'il a incarnés dans ses tableaux (la chaise, le parapluie, le cercle...) et en recourant à la poudre de bois et de zellige dans certaines toiles.
Cette exposition s'inscrit dans le cadre d'expositions itinérantes de l'artiste-peintre, qui ont débuté à Essaouira, en passant par Marrakech et Fès, et qui feront escale à Tanger, Agadir et Laâyoune, entre autres.
Dans une déclaration à la MAP et à sa chaîne d'information M24, le plasticien doublé de romancier, Said Haji, indiqué que cette expérience (la thématique de la mémoire) intervient après son roman autobiographique intitulé "La mémoire du Phoenix", qui a été publié en arabe et traduit en français, soulignant qu'il s'agit également d'un projet de film avec le réalisateur Abdelkrim Derkaoui.
Le plasticien a souligné qu'il travaille sur la thématique de la mémoire des années durant, en recourant à des symboles tels que la chaise, le parapluie ou encore le nid d'araignée, faisant savoir que le parapluie symbolise la protection et le nid d'araignée renvoie à la vie.