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Le Crédit du Maroc améliore son RNPG

Le résultat net part du groupe progresse de 14,1% au premier semestre 2019

Samedi 3 Août 2019

Le groupe Crédit du Maroc a affiché un produit net bancaire (PNB) à 1195,7 millions de dirhams, au terme du premier semestre de l’année 2019. Ce qui correspond à une progression de 2,2%. 
Au deuxième trimestre de cette année, le produit net bancaire s’est accru de 2,1%, comparativement à la même période de l’année 2018, a relevé le groupe bancaire.
A l’issue des six premiers mois de l’année, il ressort que la marge nette d’intérêt s’est établie à 906,9 millions de dirhams, en augmentation de 1,6% par rapport au premier semestre de 2018.
A en croire la banque généraliste, cette évolution est due à la bonne tenue des crédits aux particuliers et au développement continu des crédits aux entreprises, soulignant qu’« elle profite également de l’accélération des activités offshore et leasing ».
Portée, pour l’essentiel, par les activités monétique, bancassurance et OPCVM, la marge sur commissions a attient 223,5 millions de dirhams, correspondant à un accroissement de 3,1% sur une année glissante. Alors que le résultat des opérations de marché a progressé de 6,6% pour s’établir à 107,8 millions de dirhams.
A noter qu’au cours du même semestre, Crédit du Maroc a annoncé avoir connu une amélioration continue de sa capacité bénéficiaire, soulignant que le résultat net part du groupe (RNPG) s’est amélioré de 14,1% pour s’établir à 300,6 millions de dirhams.
Comme l’a souligné la banque, «ce résultat intègre la cotisation sociale de solidarité au niveau de l’impôt sur les sociétés pour 18,5 millions de dirhams ainsi qu’une plus-value de 31,5 millions de dirhams suite à la cession de deux biens immobiliers sur le premier semestre 2019». 
Il est à préciser qu’hors ces éléments exceptionnels, la banque marocaine a indiqué que le résultat net part du groupe a connu une hausse de 9,2%.
En ce qui concerne ses filiales, Crédit du Maroc a fait savoir qu’elles ont amélioré leur contribution au résultat net part groupe de 25,6% par rapport au premier semestre de 2018.
Crédit du Maroc est une structure financière solide qui se renforce, a soutenu la banque notant qu’au premier semestre de l’année en cours, ses fonds propres ont atteint 6449 millions de dirhams. Ce qui induit un ratio de solvabilité de 14,90% et un ratio Core tier 1 de 11,60%, précise-t-elle. Et d’ajouter que le ratio de liquidité s’est situé, pour sa part, à 161% durant la même période. Tandis que l’endettement financier global de la banque est de 1995,6 millions de dirhams, soit -2,6% par rapport à juin 2018.
En augmentation de 2,5% par rapport au premier semestre 2018, le résultat brut d’exploitation consolidé a atteint 594,4 millions de dirhams, en raison de « l’évolution positive de 2,2% du produit net bancaire et de la hausse maîtrisée de 2% des charges générales d’exploitation », a expliqué la banque déduisant ainsi que le coefficient d’exploitation s’est établi à 50,3% durant la même période.
Au terme de cette période, on note aussi que les emplois clientèle du Crédit du Maroc ont connu une hausse de 7,9% à 42.271 millions de dirhams, comparativement à la même période de l’année précédente, a indiqué la banque soulignant qu’hors créances en souffrance, ceux-ci ont progressé de 8,2%.
S’agissant de la collecte clientèle, les chiffres font état d’une appréciation de 4,2% à 41.951 millions de dirhams des ressources bilan qui s’explique principalement par l’accroissement des comptes à vue de 4,7% à 27.150,8 millions de dirhams. Une évolution confortée par le développement du fonds de commerce de la banque, souligne le groupe.
Quant aux ressources hors bilan, elles se sont renforcées de 35,4% à 11 milliards de dirhams en raison des hausses de 39,2% des encours OPCVM et de 29,8% de l’assurance vie, fruit de la nouvelle démarche patrimoniale dans les pratiques de conseil de la banque.
Acteur engagé en faveur du développement économique du Royaume, Crédit du Maroc soutient notamment les secteurs des énergies renouvelables et agricole.
D’ailleurs, c’est dans ce cadre que la banque a officialisé son partenariat avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en avril dernier afin de promouvoir l’offre «Green Value Chain» (GVC) destinée au financement des chaînes de valeur vertes des PME-PMI. 
 

​Repli du résultat net de Bank Al-Maghrib en 2018

Le résultat net de Bank Al-Maghrib (BAM) s'est établi à près de 985,3 millions de dirhams (MDH) en 2018, en baisse de 6% par rapport à l'année précédente. Ce résultat recouvre une amélioration de celui des activités et une hausse des charges générales d'exploitation, souligne la Banque centrale dans son rapport annuel au titre de l'exercice 2018 présenté, lundi à Tétouan, devant SM le Roi Mohammed VI, par le wali de Bank Al-Maghrib Abdellatif Jouahri.
Ainsi, poursuit la même source, le revenu net des opérations de gestion des réserves de change a connu un accroissement de 18% à environ 1,7 milliard de dirhams (MMDH), attribuable à l'augmentation des taux de rendement des actifs en dollar et à un recul de 30% à 1,3 MMDH des charges liées aux placements en devises.
Pour leur part, rapporte la MAP, les opérations de politique monétaire ont enregistré une forte progression (+51%) à près de 1,4 MMDH, consécutive au relèvement du volume des interventions de la Banque centrale sur le marché monétaire.
A l’inverse, le résultat des autres opérations s’est replié de 40% à quelque 548 MDH, en lien notamment avec la baisse des commissions de change (-106 MDH) et de la marge d’intermédiation qui est revenue à 11,4 MDH contre 145,9 MDH à fin 2017.
Par ailleurs, le rapport fait ressortir que le total bilan de BAM s’est élevé à plus de 312,7 MMDH contre 295,4 MMDH un an auparavant, soit une progression de 6%. Cette évolution s'explique par la hausse de 7% à 248,5 MMDH de la circulation fiduciaire, ainsi que par la baisse de 4% à 209,8 MMDH des opérations avec l’étranger et de 32% à 2,3 MMDH de celles avec l’État, en lien essentiellement avec la diminution des avoirs en compte courant du Trésor (-672,4 MDH).
De même, la position nette des établissements de crédit s’est fortement accentuée, passant de -18,4 MMDH à -43,8 MMDH, consécutivement à l’accroissement des interventions de la Banque centrale sur le marché monétaire face au creusement du déficit de liquidité.

Alain Bouithy

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