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Dans ce sens, le Conseil a souligné dans un communiqué rendu public que le concept INDH traduit «un engagement politique au plus haut niveau» dans la lutte contre la pauvreté rurale mais également contre l'exclusion urbaine et la précarité et que ce concept garde toute sa pertinence dans le contexte socioéconomique actuel.
Dans un rapport qui s’interroge sur le positionnement et l'ancrage de l'INDH dans le champ des politiques publiques de développement humain, le Conseil relève que la mise en œuvre de l’initiative entre dans le cadre d’une approche participative et inclusive associée à une «démarche déconcentrée et décentralisée». Ce qui fait de cette initiative une première expérience en termes d’approche ascendante de développement humain.
Pour ce qui est de la partie vide du verre, le CESE relève quelques insuffisances en liaison avec le fonctionnement des instances de gouvernance de l'INDH, la qualité de la participation, la convergence des politiques publiques en relation avec le développement humain et la planification pluriannuelle.
Dans cette perspective, le CESE recommande, selon la même source, d'intégrer le concept de l'INDH dans une vision globale du développement humain et de renforcer sa convergence avec les autres politiques sociales sectorielles, d'institutionnaliser les organes de gouvernance centrale, de renforcer le rôle de l'Observatoire national du développement humain, de consolider le processus participatif territorial et d'articuler les actions de l'INDH avec les Plans de développement communaux.
Le Conseil préconise également de veiller à la pérennité des projets en instaurant des contrats-programmes pluriannuels entre l'Etat, les collectivités locales et les associations partenaires pour la gestion des infrastructures et des programmes, ainsi que de promouvoir, en liaison avec l'INDH, des grands contrats au service du développement humain en s'inscrivant dans le référentiel de la Charte sociale proposée par le CESE, ajoute-il sur ledit document.
Le rapport du CESE considère que la capacité de la région future à exercer pleinement les attributions et prérogatives qui lui seront confiées dans le cadre de la régionalisation avancée, est tributaire du développement des compétences humaines. Il appelle de manière urgente toutes les parties concernées, notamment l'Etat et les régions, à placer la question du développement des compétences humaines au centre de leur préoccupation.
Dans ce sens, le Conseil tire la sonnette d’alarme sur le faible niveau de déconcentration de la gestion du personnel et souligne que «le cadre régional favorise une meilleure adéquation entre les besoins en ressources humaines, les profils disponibles sur le plan territorial et les programmes de formation ».