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Le Barça avance ses élections d'un an pour apaiser la crise

Vendredi 9 Janvier 2015

Le Barça avance ses élections d'un an pour apaiser la crise
Un appel aux urnes pour appeler au calme: le président Josep Maria Bartomeu a choisi mercredi d'anticiper d'une année l'élection d'une nouvelle équipe dirigeante, un scrutin fixé à la fin de saison afin d'apaiser la crise interne qui ébranle le FC Barcelone.
Entre remous extra-sportifs et résultats mitigés, cette décision vient ponctuer une période de fortes turbulences au Barça, qui a culminé ces derniers jours avec des rumeurs de brouille entre la star Lionel Messi et l'entraîneur Luis Enrique.
Ce dernier a assuré mercredi n'avoir "rien à (se) reprocher" dans ses relations avec l'effectif, y compris la star argentine, mais la parole est désormais du côté des 150.000 "socios": les supporteurs-membres se prononceront mi-2015 pour reconduire l'actuelle direction ou en adouber une autre.
"Nous avons décidé de convoquer des élections à la fin de la saison, a déclaré Josep Maria Bartomeu lors d'une conférence de presse, sans préciser de date exacte. La principale raison est que nous voulons réduire la tension dont pâtit le club (...). Cette tension disproportionnée finit par affecter l'équipe."
En poste depuis la démission de Sandro Rosell (2010-2014), Bartomeu souhaitait initialement aller jusqu'au bout du mandat de l'actuelle direction en 2016.
Mais sa position de président non directement élu par les "socios" s'est retrouvée fragilisée après une série de scandales, le dernier en date étant la sanction d'interdiction de transferts jusqu'à janvier 2016 infligée au club par la Fifa.
Lundi, le Barça a démis de ses fonctions son directeur sportif Andoni Zubizarreta, le désignant implicitement comme responsable de cette sanction. Ce limogeage a été immédiatement suivi de la démission de son adjoint, l'emblématique Carles Puyol, ex-pilier de la défense catalane.
Malgré ces remous, l'actuelle direction ambitionne de briguer un nouveau mandat, comme l'a expliqué Bartomeu. "Les choses sont positives, nous avons commencé en 2010 et nous voulons poursuivre", a dit le dirigeant, qui pourrait être opposé à son prédécesseur Joan Laporta (2003-2010), lequel envisage de revenir aux affaires.
Parallèlement à ces soubresauts extra-sportifs, les performances en dents de scie de l'équipe première n'ont pas permis de calmer les esprits.
Dimanche soir, le Barça a raté une opportunité en or de dépasser le Real Madrid en tête de la Liga en s'inclinant sur la pelouse de la Real Sociedad (1-0). Luis Enrique avait choisi pour ce match de ne pas titulariser Messi, tout juste revenu d'un long voyage en Amérique du Sud.
Dans ce contexte, l'absence du quadruple Ballon d'Or lundi à l'entraînement, officiellement en raison d'une gastroentérite, a laissé craindre un possible divorce entre l'entraîneur et la star. Elle a surtout réveillé dans les médias catalans le spectre d'un éventuel départ de "La Puce".
"A ce jour, je n'ai rien à me reprocher sur le plan personnel avec tous les joueurs", a asséné Luis Enrique mercredi en conférence de presse, restant droit dans ses bottes vis-à-vis de Messi.
"C'est le meilleur joueur du monde, donc de cette équipe, a-t-il dit. Je ne traite pas tous mes joueurs de la même manière. (...) Mais il y a une série de règles communes à respecter et le plus important, c'est le groupe, au-dessus des individualités."
Face à cette situation, Bartomeu a assuré que Luis Enrique, sous contrat jusqu'en 2016, n'était pas "en danger", tout en réaffirmant que l'Argentin était le "leader" de l'équipe.
"Messi a un contrat jusqu'en 2018. Il est content, heureux. Nous sommes très tranquilles", a dit le président pour couper court aux rumeurs.

L'Atletico s'offre le Real

L'Atletico Madrid a plongé le Real Madrid dans le doute
(2-0) mercredi en 8e de finale aller de Coupe du Roi, en remportant chez lui un derby qui le rapproche des quarts et fera oublier le retour poussif de son emblématique attaquant Fernando Torres.
C'était la première fois depuis plus de sept ans que Torres portait le maillot de l'"Atleti" au stade Vicente-Calderon. Et même si "El Niño" a semblé loin de son rendement passé, Raul Garcia sur penalty (58) et José Maria Gimenez sur corner (76) ont eu raison du Real, qui devra cravacher la semaine prochaine au stade Bernabeu.


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