Mus par une maturité politique et organisationnelle, les Usfpéistes ont opté, en toute conscience, pour une démarche préparatoire de la prochaine étape qui enracine davantage les valeurs de la réflexion institutionnelle collective
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Mus par une maturité politique et organisationnelle, ils ont opté en cela, en toute conscience pour une démarche préparatoire de la prochaine étape qui enracine davantage les valeurs de la réflexion institutionnelle collective, fondée sur l’accumulation des réalisations juridiques, opérationnelles et politiques.
Ils ont ainsi choisi de préparer leur congrès à partir des institutions et structures internes du parti en s’appuyant sur son arsenal juridique tout en adoptant une culture institutionnelle ayant longtemps constitué l’un des piliers du discours ittihadi et du projet politique et réformiste de l’USFP.
Les institutions et l’Etat des institutions, étant la pierre angulaire de l’édification du projet politique ittihadi, d’aucuns s’accrochent bec et ongles à l’existence institutionnelle dans leur examen des questions fondamentales d’une part et en trouver les réponses adéquates d’une autre.
Nulle démocratie au milieu du vide absolu et du long boulevard politique ne peut être considérée comme une démocratie sérieuse et productive à même de solutionner les problématiques organisationnelles et les problématiques du pays.
Or, certaines tendances tantôt individuelles, tantôt plurielles préméditent d’exposer des problématiques en marge des institutions même du parti, paradoxe incongru estimant que le sauvetage de l’arbre peut se faire en lui jetant des pierres de l’extérieur du jardin.
Ce courant revêt plusieurs formes dont la quête de règlements autres que ceux en vigueur quant à la maîtrise de l’arbitrage politique au milieu des institutions du parti et à la recherche de jugements allant à l’encontre des frères ennemis ou du devenir des instances partisanes, dépourvues d’enseignements du présent dans un saut loin d’être dialectique du passé… vers le futur virtuel. L’absurdité de cet état de choses est encore plus désœuvrante quand certains annoncent la mort du parti pendant qu’ils scrutent son avenir et lui cherchent des issues.
Le débat serein et responsable suppose qu’on se penche sur le départ à travers la question suivante : N’est-il pas absurde de procurer aux morts au sein des partis un avenir dans la vie politique après les avoir ensevelis et enterrés… Peut-être que la réponse réside en une modestie nécessaire en vue d’édifier des valeurs communes et un horizon commun.
Et l’humilité consiste au fait de s’abstenir de considérer celui qui n’a eu de cesse de poursuivre la défense des derniers bastions d’une existence efficace comme accusé et dont «le grief» n’est autre que la fidélité au parti. L’humilité consiste aussi au fait de reconnaître ses erreurs après s’être permis de s’en prendre au parti en pleine bataille politique, tant au niveau électoral, institutionnel, qu’organisationnel, et de le charger de tous les maux de la vie politique sans distinction aucune, tout en s’acharnant à en sous-estimer l’existence et les réalisations de toutes celles et de tous ceux qui ont lutté de toute leur force contre son éclatement ou son fractionnement depuis le célèbre appel d’Abdelouahed Radi concernant le danger qui se faisait imminent d’un suicide collectif.
Il est de notre responsabilité militante d’appeler, de manière ferme et claire, à adopter une appartenance consciente des centaines de militantes et militants à travers le pays, en tant que véritable défi de légitimité pour parler au nom d’Al Ittihad, de son histoire et de son avenir.
C’est un moment démocratique par excellence, ouvert à toutes les ittihadies et tous les ittihadis, c'est aussi un moment propice pour attirer une nouvelle jeunesse et de nouveaux cadres capables de faire face aux mutations actuelles du pays, en adoptant un esprit conciliant auquel beaucoup ont adhéré, contrairement à quelques-uns qui n’ont pas daigné y prendre part, faisant preuve d’une arrogance qui suscite de nombreuses interrogations.
L’USFP n’a d'autre choix que de gagner et de se transcender pour consolider la culture des institutions à l'heure où les intermédiaires politiques, syndicaux, sociaux et culturels ne cessent de perdre de leur influence, menaçant d’un vide institutionnel, d’un manque de confiance et d’une banalisation des mécanismes de la démocratie. Ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour le pays. Notre environnement régional en est la plus grande illustration.
La conviction des Ittihadies et Itthadis que l’USFP appartient à la nation, aux militants du parti ne peut en aucun cas signifier se débarrasser du paramètre institutionnel en abordant les conditions du parti, ou en évaluant ses performances et en prévoyant son avenir. Le critère institutionnel est au contraire une exigence émanant de la nation, des sympathisants et des militants actifs qui ne suspendent pas leur adhésion au parti jusqu’à ce que les conditions soient meilleures.
Vive l'Union socialiste des forces populaires...