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Le funambule aux bras tatoués a tyrannisé l'arrière-garde des "Blues", mais a aussi manqué le triplé en gâchant une superbe occasion. "S'il marquait plus, il s'appellerait Lionel Messi" est le mantra des tifosi du Napoli, amoureux des Argentins depuis Diego Maradona.
Le crochet du N.22 sur le premier but, qui a complètement déboussolé Raul Meireles, enchaîné par une frappe brossée veloutée, tournait dans tous les bars de Naples après la partie dans la nuit joyeuse de mardi à mercredi. "Je mets seulement des buts difficiles? Qui sait, c'est peut-être parce que je ne parviens pas à comprendre comment je fais pour en rater autant de si faciles", plaisante Lavezzi. "Il aime tellement le dribble... soupire son entraîneur, Walter Mazzarri. A froid, il entend les conseils, il joue plus près du but, délivre plus vite la balle, mais dès qu'il est sur le terrain, il bout s'il n'a pas la balle pendant deux minutes."
Il ne marque pas assez
Il n'a réussi que 34 buts en 145 matches de championnat d'Italie, un ratio peu spectaculaire pour un attaquant qui joue au côté de Marek Hamsik derrière le buteur Edinson Cavani dans le "Tridente" de Mazzarri. S'il ajustait la mire et faisait preuve de plus de constance, il serait un "fuoriclasse", ces joueurs d'exception chéris des Italiens. Lavezzi, qui faillit être électricien à 17 ans, faute d'avoir percé à Boca Juniors, est un joueur d'étincelles. Il lui arrive de griller une arrière-garde d'un geste de classe, mais de frapper dans la foulée plusieurs mètres au-dessus ou à côté, comme à la 55e minute contre Chelsea, mardi. Mais il s'est rattrapé en convertissant ensuite l'offrande de l'Uruguayen Cavani, dans une inversion des rôles passeur-buteur pour les deux ténors du Napoli. A 26 ans, "El Pocho" (le pou, pour son 1,73 m) a signé contre Chelsea ses deux premiers buts en Ligue des champions.
Son rapport avec l'équipe d'Argentine est à l'image de son statut de "presque grand". Maradona l'avait écarté au dernier moment du Mondial-2010, mais Lavezzi compte tout de même 16 sélections (3 buts).
Arrivé en 2007 à Naples, il a suivi la courbe de croissance de l'équipe, aux portes des huit meilleures européennes de la saison. "Je pense qu'on est plus mature, explique-t-il. On a quelques matches de Ligue des champions à notre actif, et nous avons appris à aborder ces rencontres". Ezequiel et son prénom biblique est une des idoles du San Paolo, avec le christique Cavani et Hamsik, qui complète la trinité du Napoli. Mais il sera dur de les garder tous les trois. La montée en puissance de Lavezzi a attiré les regards des grands et riches clubs, il intéresse notamment Manchester City et... Chelsea. Stamford Bridge pourra déjà admirer ses dons de contre-attaquant au retour, le 14 mars.