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Lors de la cérémonie de lancement, le PDG du Groupe Attijariwafabank, Mohamed El Kettani, a donc fait savoir que cette nouvelle plateforme, qui sera opérationnelle en janvier 2016, a pour vocation d’être une plateforme de services à valeur ajoutée, un initiateur de débats et de rencontres d’affaires au service des dirigeants d’entreprises et décideurs africains ainsi qu’une force de propositions pour une meilleure intégration africaine et un bon environnement des affaires en Afrique.
«Son ambition audit club est de créer une communauté africaine ouverte dont l’objet est de construire en priorité un réseau interafricain de décideurs et d’opérateurs économiques, générateur d’opportunités de développement et de réflexions sur les échanges et les investissements dans le continent», a-t-il fait ressortir.
Et de noter, dans ce sillage, qu’il sera également question, via cette initiative, de générer des opportunités et rencontres d’affaires entre porteurs de projets et investisseurs à l’occasion d’évènements organisés par Attijariwafa bank, ses filiales en Afrique et ses partenaires stratégiques, de mettre en place un espace de réflexion et de partage d’informations entre les différents acteurs africains et internationaux et de donner libre accès aux membres du Club à des outils et des informations à forte valeur ajoutée et exclusives leur permettant de développer leur activité à l’international.
«L’Afrique, 54 pays, 1 milliard d’habitants, 200 millions de jeunes (15-24 ans), dispose d’une des plus fortes croissances régionales avec celle de l’Asie de l’Est, en dépit d’un contexte mondial moribond», a mis en exergue M. El Kettani, soulignant, dans ce sens, que les projections convergent vers des niveaux de croissance de 5% sur la décennie à venir, une attractivité des investisseurs étrangers pérenne et une dynamique des échanges intracontinentaux qui est en plein essor, bien qu’encore largement en deçà du seuil de signification.
Toutefois, s’interroge-t-il, ce dynamisme et ce rythme permettent-ils de créer plus rapidement de la valeur quand, en 2050, les Africains, seront deux fois plus nombreux (2 milliards de personnes), et la population active aura doublé (1 milliard de personnes), et quand d’ici moins de quinze ans, autant dire demain, un Africain sur deux sera urbain ?
L’Afrique, a-t-il tenu à préciser, a un enjeu considérable de construire des villes nouvelles, de maîtriser davantage cette urbanisation rugissante, de doter en services de base ses habitants, et de défier cette longue liste de paradoxes insupportables qui font de ce continent si riche, un continent si pauvre pour ses habitants. Et de faire observer, à ce propos, l’importance que revêt ce nouveau Club, ajoutant que cette initiative est née, d’une part, du besoin exprimé par les entrepreneurs et décideurs africains et internationaux qui participent chaque année au Forum international Afrique Développement et, d’autre part, de la volonté de l’actionnaire de référence de la banque, la SNI, d’investir et de s’investir dans l’enrichissement des débats et la consolidation des échanges et de l’intégration économique en Afrique.