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La biologie occupe actuellement un rôle central dans la prise en charge des maladies, tel que les deux tiers des diagnostics se font ou sont validés par des analyses de biologie médicale. Ce chiffre ne cesse d’ailleurs d’augmenter chaque année grâce aux innovations technologiques que connaît cette discipline.
La formation professionnelle continue est justement une condition indispensable pour rester en phase avec ces nouvelles évolutions techniques et ces dernières avancées, assurant ainsi aux patients une meilleure prise en charge thérapeutique. C’est tout le défi que se lancent les journées scientifiques de l’association à s’inscrire dans cette logique de perfectionnement et de remise en cause perpétuelle des connaissances.
Ces innovations ont été particulièrement mises au service des maladies infectieuses bactériennes et virales, un des grands thèmes de cette rencontre. A juste titre, la vulgarisation des nouvelles techniques de biologie moléculaire, et notamment d’amplification des germes par la technique dite de Réaction en Chaine par Polymérase (PCR), a révolutionné leur diagnostic. Ces nouvelles méthodes présentent l’avantage d’un diagnostic très sensible et d’une réponse rapide au clinicien sur la question de la présence ou de l’absence du germe suspecté. Elles détrônent actuellement les habitudes traditionnelles du diagnostic microbiologique par les méthodes conventionnelles: (examens au microscope, culture bactérienne…). Ces procédés performants demeurent toutefois assez coûteux et limités à la recherche du seul pathogène pressenti. Elles posent parfois aussi une réelle difficulté d’interprétation clinique du résultat. C’est là d’ailleurs tout l’intérêt du dialogue clinico-biologique promu lors de cette manifestation.
Seront également débattues trois autres thématiques qui se trouvent au cœur des préoccupations professionnelles actuelles : les maladies du sang de l’enfant et de l’adulte, les maladies auto-immunes et les pathologies de la thyroïde. Leurs aspects tant cliniques que biologiques seront passés en revue afin d’améliorer toujours plus la bonne compréhension réciproque des exigences et des contraintes des praticiens du diagnostic comme des biologistes.
Ces journées vont également inaugurer une nouvelle dynamique de coopération entre les biologistes médicaux de notre continent. L’Afrique y sera en effet à l’honneur avec la mise en place de la première structure associative africaine de biologie médicale, à la suite d’une grande table ronde sur «Les enjeux médico-économiques de la biologie médicale en Afrique ».
Ce congrès offrira enfin l’opportunité de réunir toutes les instances de la profession (conseils de l’ordre, syndicats, collège marocain de biologie et de qualité…) afin de faire le bilan sur différents problèmes d’actualités dans le secteur libéral comme la nouvelle réforme de l’exercice de la biologie médicale, la nomenclature actualisée ou encore la convention nationale avec les caisses de gestion de l’assurance maladie obligatoire (AMO).