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Lors de la séance inaugurale de cette session, le directeur général de l'ISESCO, Dr Abdulaziz Othman Altwaijri, a mis en avant la place qu’occupe désormais cette institution dans le cercle des organisations régionales et internationales parallèles.
"A l’heure qu’il est, l’ISESCO fait figure d’une institution phare de l’action islamique commune qui jouit de la confiance totale du monde islamique et qui occupe une place hautement distinguée parmi les organisations régionales et internationales similaires, tant elle reflète la vision purement civilisationnelle et humanitaire de l’islam vis-à-vis des secteurs vitaux où œuvre l’ISESCO", a-t-il soutenu.
Evoquant le bilan d'action de l'ISESCO, M. Altwaijri a fait état de plusieurs réalisations, notant que 366 activités sont prévues au cours de l’année, dont 327 ont déjà eu lieu, soit un taux d'exécution de 89%, outre 185 activités dans le cadre des missions du directeur général.
Selon M. Altwaijri, ces chiffres renseignent sur le progrès, tant quantitatif que qualitatif, qu’a réalisé l’ISESCO, avec à l’appui un dosage savant entre cadence d’exécution et quête de la qualité, ce qui va de pair, à la fois, avec les objectifs prédéfinis dans le rapport mondial de l’UNESCO sur "L'éducation pour les peuples et la planète" et avec les objectifs du Millénaire pour le développement.
Renforcer et faire évoluer l’ISESCO s'impose aujourd'hui plus que jamais, eu égard aux besoins croissants des pays membres dans tous les domaines et afin de s’accommoder aux changements accélérés que connaissent les sphères de l’éducation, de l’enseignement, des sciences, de la culture et de la communication, à tous les niveaux, a insisté le DG de l’ISESCO.
La conjoncture que traverse le monde arabe exige de redoubler d'efforts pour être en mesure de braver les défis qui en découlent et qui menacent le "cachet civilisationnel ainsi que l’existence morale" du monde islamique, a-t-il lancé, mettant en garde que ces défis menacent même sérieusement les intérêts suprêmes des pays membres.
De son côté, le président du Conseil exécutif de l’ISESCO Abubakr Dakouri a relevé que cette organisation reflète aujourd’hui l’aspiration islamique légitime à la renaissance civilisationnelle, celle-ci étant de nature à favoriser le progrès et la prospérité du monde islamique, dans tous les domaines.
La session actuelle du conseil exécutif de l’ISESCO se tient à un moment où l’organisation islamique a atteint un stade avancé de progrès, sur les plans de la planification, de la gestion, de l’exécution des projets, de l’intégration de l’espace régional et de l’ouverture à l’international, s’est félicité M. Dakouri. Pour lui, les réalisations de l’ISESCO pondèrent la diversité des causes, le renouveau des mécanismes d’exécution et l’innovation en matière de recherches et de traitements.
A cette occasion, il a été procédé au lancement d’une phase pilote du programme "Tafahoum" (Entente) d’échange des étudiants, adopté par la 7ème conférence islamique des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Cette étape porte sur l’échange d’étudiants entre les universités marocaines et tunisiennes adhérant au Programme.
Par ailleurs, à l’ordre du jour figurait également la nomination du directeur général adjoint de l’ISESCO pour les trois prochaines années à partir de janvier 2017 et des ambassadeurs de l’ISESCO pour le dialogue des cultures et des civilisations.