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Le communiqué final de cette rencontre et dont Libé a reçu copie indique que les participants se sont penchés sur ce problème et ont relevé les entraves suivantes :
- les accumulations négatives héritées des gouvernements précédents sur plus de 30 ans et la négligence avec laquelle le pouvoir central a traité les différents dossiers sociaux dont celui de l’emploi et l’intégration ;
- l’absence de coordination avec les intéressés que sont les chômeurs sahraouis pour leur permettre de s’assurer de la transparence et la régularité des opérations de recrutement, jusque-là caractérisées par le clientélisme et le favoritisme qui ont permis le recrutement de chômeurs étrangers à la région;
- l’absence de critères objectifs et transparents pour la sélection des bénéficiaires de ces opérations et l’exclusion des techniciens sahraouis lors de la dernière opération ;
- le manque d’objectivité lors de l’annonce des concours pour l’obtention de postes locaux. Ces concours dont les résultats sont souvent connus d’avance.
En conclusion et à la lumière des discussions, des suggestions et des interventions, lors de la réunion d’ouverture et pendant les ateliers, les participants sont parvenus aux recommandations suivantes. L’objectif étant de mettre fin à cette anarchie qui caractérise la gestion du dossier de l’emploi dans la région.
Les recommandations sont les suivantes :
- adopter une politique d’emploi claire et jouissant de la priorité auprès des services publics centraux et régionaux.
- octroyer une partie du budget public annuellement à la création de postes d’emploi dans la région,
- soutenir le dossier de l’emploi dans la région par les principaux acteurs économiques dans la région (Fosboucraâ et l’ONP) qui doivent le considérer comme une priorité dans la région;
- tenir les promesses précédentes relatives au démarrage d’opérations de recrutement direct honnêtes et transparentes. Ces opérations doivent se baser sur des critères objectifs en associant les représentants des chômeurs sahraouis pour en assurer le suivi et la concrétisation ;
-œuvrer à redonner de la crédibilité au dialogue entre les chômeurs et les autorités à travers l’adoption du recrutement direct et l’abandon définitif des solutions provisoires ;
- créer un observatoire régional de l’emploi en partenariat entre les intervenants dans le secteur, la société civile et les chômeurs sahraouis.
Notons que la coordination des chômeurs sahraouis regroupe d’une part, le groupe de résistance des chômeurs sahraouis et d’autre part, les diplômés de maîtrise et techniciens sahraouis issus des différentes formations syndicales.