-
Tinghir : Inauguration d’un centre dédié aux jeunes entrepreneurs
-
Es-Semara : Installation de nouveaux magistrats au tribunal de première instance
-
Tanger: Lancement des Journées portes ouvertes de l’Institut Princesse Lalla Meryem pour enfants autistes
-
Essaouira : Inauguration d’une unité médico-sociale et administrative de la MGPAP
Cette rencontre scientifique, initiée par l’École Nationale d’Architecture de Marrakech, s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres internationales organisées par l’établissement, et de la dynamique accompagnant l’organisation, dans la cité Ocre, de la 19e édition du Congrès mondial de l’eau (1er au 5 décembre).
Ce colloque, tenu également en partenariat avec le Département de l’ingénierie de l’énergie, du territoire et de l’eau de l’Université de Pise, ainsi que le Département d’architecture et d’environnement de l’Université de Naples en Italie, vise à favoriser l’échange d’expertises et d’expériences entre enseignants et ingénieurs italiens et leurs homologues marocains dans les domaines liés à l’eau, à l’urbanisme, et à la relation entre architecture et eau à la lumière des défis environnementaux et des enjeux urbains actuels.
Ainsi, les intervenants ont souligné l’importance de l’échange scientifique entre pays amis disposant d’une expérience notable en matière de gestion rationnelle de cette ressource vitale, mettant l’accent sur les principaux projets élaborés en vue de créer une nouvelle génération de plans directeurs considérant l’eau comme une priorité dans la planification urbaine.
Ils ont également relevé que, malgré les transformations rapides que connaît l’espace urbain, l’eau continue d’occuper une place centrale dans la ville, en particulier dans de nombreuses médinas qui intègrent la question de l’eau dans leurs espaces, renforçant ainsi leur identité.
A cet égard, le directeur de l'École nationale d’architecture de Marrakech, Abdelghani Taïbi, a insisté sur la nécessité de la convergence entre tous les acteurs et intervenants du secteur, y compris les collectivités territoriales et le Conseil régional, pour mettre en place des stratégies claires, notamment en ce qui concerne le dessalement de l’eau de mer dans la région Marrakech-Safi.
Dans une déclaration à la MAP, Fatima Zahra Oufara, professeure d’enseignement supérieur à la même école, a souligné que l’organisation de cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre d’une série d’activités scientifiques initiées par l’établissement dans une logique d’ouverture sur son environnement, constitue une opportunité d’échange d’expertises avec des institutions et universités internationales, telles que celles de Pise et de Naples, autour des problématiques liées à l’eau dans son rapport à la ville et à l’architecture scientifique et technique.
Pour sa part, Elisabetta Cesari, présidente de l’Association des Amis de l’île de Tino en Italie, s’est dite ravie de participer à cette rencontre, qu’elle a qualifiée d’opportunité pour présenter l’expérience de son association œuvrant sur l’île de Tino, un site qui revêt une importance culturelle, naturelle et environnementale.
Les principaux axes abordés lors de cette rencontre ont porté notamment sur l’architecture technique liée à l’eau, l’eau dans les villes historiques du Maroc comme Fès et Marrakech, les khettaras et les jardins traditionnels, ainsi que la gestion de l’eau dans les médinas et les îles entourées d’eau.