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En revanche, le management de l’Office reste optimiste quant à la crise actuelle. Mohamed Nouri, directeur du département de la communication et du marketing, juge que la proposition de la direction générale est porteuse. La note du directeur général datée du 23 mars dresse, à ses yeux, la feuille de route du dialogue entre les partenaires sociaux de l’Office. Une feuille de route qui n’a aucune valeur pour les syndicalistes qui affirment que la réunion du 23 mars était seulement une occasion pour présenter leurs revendications à leurs interlocuteurs et non pas pour signer des accords préalablement préparés par la direction. Une raison pour laquelle ils ont refusé de signer un PV d’entente proposé par l’administration dont la stratégie est claire dans ce sens : «Les syndicalistes devaient présenter leurs cahiers revendicatifs au plus tard le 4 avril. Depuis cette date, la commission du dialogue social formée de Nouri, Khlifi et Mokaddem, suite à la note du DG qui date du 18 mars, s’est penchée sur l’étude de ces revendications. Une réunion est prévue lundi 11 avril à 14 heures pour présenter aux syndicalistes les conclusions de la commission et mettre au point une copie revendicative qui tient la route. Car il est difficile de satisfaire toutes les revendications vu la complicité administrative qui nous empêche de tout décider localement», a précisé Nouri. Ainsi, «une série de discussions s’étaleront sur les deux mois à venir pour réaliser un cahier revendicatif au plus tard le 1er juin prochain. Un cahier qui sera adopté et défendu par l’ONDA auprès des instances compétentes», ajoute le directeur du département de la communication et du marketing. Mais cela n’empêche pas que «ladite commission dispose de toutes les prérogatives auprès des différents départements pour régler immédiatement les problèmes qui relèvent directement des compétences de l’Office», stipule la note du DG du 18 mars. Et ce dans le cadre de différents débats avec chaque partenaire social. Ce qui est qualifié d’abusif par les syndicalistes qui accusent l’administration de vouloir «séparer les rangs des militants et du personnel. Un acte qui nuirait à la qualité du dialogue entre les partenaires sociaux. Et pourtant, les revendications des syndicats les plus représentatifs sont les mêmes.»
Par ailleurs, Chayate a signalé que la direction a fait même appel aux syndicats non représentatifs de l’ONDA pour participer à ce dialogue. Chose confirmée par un haut responsable dudit Office, mais sans vouloir expliquer les raisons de cette initiative. La même source nous a déclaré qu’une restructuration est en cours à l’Office. Le nouvel organigramme sera divulgué dans les jours à venir. Une restructuration réclamée par la Cour des comptes qui a enregistré auparavant des défaillances internes dans la gestion de l’ONDA. Sur ce, les syndicalistes s’interrogent : «Sur quels critères aura lieu cette restructuration? L’entité a besoin d’une bonne gestion de ses ressources humaines et d’un bon management. La restructuration doit se faire sur des bases professionnelles loin de tous les aspects du passé. Ceci dit, le copinage et les intérêts personnels ne doivent pas influencer cette opération. Il faut également donner la chance aux jeunes pour suivre l’actuel mouvement du pays qui a rajeuni ses cadres».