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Dix-sept tonnes et près de 5,50 mètres au garrot : Indricotherium transouralicum, un rhinocéros sans corne qui vivait en Eurasie il y 34 millions d'années, est le plus grand mammifère terrestre connu. Il illustre le gigantisme survenu au sein de tous les groupes de mammifères à partir de 65 millions d'années, époque de l'extinction des dinosaures, avec un pic vers -35 et un autre vers -10 millions d'années.
Dirigée par le Pr Felisa Smith de l'Université de biologie du Nouveau-Mexique, une équipe internationale de paléontologues et de spécialistes de biologie évolutive et d'écologie, a collecté et analysé, durant trois ans, les données concernant la denture de fossiles des principaux groupes de mammifères terrestres, du mammouth au paresseux en passant par les rhinos ou les fourmiliers, pour en déduire la taille maximale atteinte par ces espèces.
"La remarquable similarité des tailles maximales sur les différents continents suggère qu'il y avait des niches écologiques vacantes similaires pour des mammifères géants partout sur le globe. Plus le climat était froid, plus grands semblaient être les animaux, les plus grandes créatures conservant mieux la chaleur. Les résultats sont frappants : température globale et surface de terres émergées sont des contraintes pour la taille des mammifères, les plus grands évoluant aux époques où la Terre était la plus froide et les habitats terrestres les plus vastes", résume le Pr Smith.