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Le rapport mis intégralement en ligne vendredi dernier sur le portail du Département d’Etat a indiqué, dans un chapitre réservé aux pays de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, que Rabat et Alger participent, aux côtés de la Tunisie, du Burkina Faso, du Nigeria et du Sénégal à plusieurs programmes américains dont le plus connu est le Partenariat transsaharien contre le terrorisme (Trans-Sahara Counter Terrorism Partnership – TSCTP) qui remplace depuis 2005 l’Initiative Pan-Sahel (Pan-Sahel Initiative – PSI). Mais il a ajouté qu’en dépit de la participation du Maroc et de l’Algérie à des programmes de lutte contre le terrorisme (Forum global de lutte contre le terrorisme dont le Maroc est membre fondateur, le Partenariat transsaharien contre le terrorisme...), le « niveau de leur coopération bilatérale dans la lutte contre le terrorisme ne s'est pas amélioré en 2014».
La même source a, par ailleurs, porté l’intention sur «l'engagement des autorités marocaines à lutter contre le fléau du terrorisme sans pour autant que cela ne soit un prétexte pour priver les individus de leurs droits», ajoutant que « le Maroc dispose d'une stratégie globale pour la lutte contre l'extrémisme violent qui place en tête de ses priorités les objectifs du développement économique et humain, ainsi que l'encadrement religieux», en mettant en place « une stratégie nationale dans le but de raffermir et d'institutionnaliser davantage la large adhésion au rite malékite et à la doctrine achaârite ».
Le document a, en outre, mis en exergue les efforts du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme « au-delà de ses frontières en formant des imams du Mali, du Gabon, du Kenya, du Nigeria et de la Tunisie, ainsi que des imams de France ».
Le rapport a souligné également que «le Maroc dispose d’une stratégie globale pour la lutte contre l’extrémisme violent qui place en tête de ses priorités les objectifs du développement économique et humain, ainsi que l’encadrement religieux», et qu’il «a accéléré la réforme du secteur de l’éducation, la promotion du marché de l’emploi en ciblant tout particulièrement les jeunes (…) et procédé à l’élargissement des droits légaux, politiques et sociaux des femmes».
La même source a rappelé que le Maroc et les Etats-Unis ont signé en 2014 un accord bilatéral sur l'assistance anti-terroriste visant le domaine de la formation du personnel des services de sécurité civile des pays partenaires dans les régions du Maghreb et du Sahel.
Par ailleurs, le document américain a fait état de l’augmentation des attentats dans le monde de plus d'un tiers l'an dernier et le nombre de victimes de 80 %, l'année 2014 ayant vu l'Etat islamique éclipser Al-Qaïda comme principal groupe jihadiste.
En effet, le Département d'Etat a répertorié 13.463 attentats en 2014, soit une hausse de 35% par rapport à 2013, qui ont fait plus de 32.700 morts, soit 80% de plus qu'en 2013. Plus de 9.400 personnes ont été enlevées, soit trois fois plus que l'année précédente.
Le rapport a souligné que les dirigeants d'Al-Qaïda « semblent en perte de vitesse en tant que chefs autoproclamés d'un mouvement mondial, face à la rapide expansion de l’Etat islamique et à la proclamation d'un califat ».
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Le ministre a également indiqué que les opérations de lutte antiterroriste, aussi bien en interne que dans le cadre de la coopération avec les partenaires étrangers notamment l'Espagne, sont "concluantes", soulignant que "rien n'est possible sans un travail de prévention".
Il a, à cet égard, mis l'accent sur l'importance de l'encadrement religieux, la mise à niveau de la législation pénale, la lutte contre la précarité et l'exclusion à travers l'INDH et le dispositif de sécurité renforcée Hadar mis en place sur tout le territoire, notant que "cet engagement multidimensionnel a été plus d'une fois salué par la communauté internationale".
"Ce n'est pas un hasard si le Maroc a été élu en mai à la coprésidence du Forum global de lutte contre le terrorisme", a-t-il fait valoir.