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Dans ce cas de figure particulier, il semble que les motifs de piratage soient, selon la même source, ceux de la vengeance : le ministère ayant décidé de mettre un terme au contrat qui l’unissait à la société et aux individus en question.
Pourtant cette affaire d’intrusion frauduleuse dans un site d’établissement public n’est pas sans précédent dans le Royaume. Un autre site ministériel a lui aussi été victime de « hackage » à fin mars dernier, et pas des moindres puisqu’il s’agit ni plus ni moins du site de la Primature. A l’époque, Libé relatait les faits : le ou les hacker(s) avaient modifié le portail internet du Premier ministre en y publiant une photo de Che Guevara, plusieurs emblèmes du communisme, un poème amazigh et une publication intitulée « Sawt Achaab ».
Le méfait avait même été signé par la mention " Khalidmoro hacked by Mr & hacked by Mr Benladen ". De nombreux codes sources ont déjà été rendus publics sur la toile par le dénommé Khalidmoro. Par ailleurs, les deux hackers en question s'étaient déjà fait connaître précédemment en piratant des sites internet israéliens au moment de l'agression déclenchée par Tsahal contre la Bande de Gaza en décembre 2008.
Si l'on en croit également le site Zataz.com, ce ne serait pas la première fois que le site de la Primature serait visé par une tentative de piratage. Une publication de novembre 2009 sur le portail internet explique en effet qu'" un internaute, qui a signé sous le pseudonyme de SRC, a annoncé à la rédaction de zataz.com avoir réussi le piratage de la base de données du site internet du parti politique du Premier ministre du royaume ". Cependant l'information est à prendre avec des pincettes puisque nul ne peut dire si la base de données publiée par Zataz provient bel et bien du site internet de la Primature.?? Une chose est sûre néanmoins. Si la tentative de hacking du site du ministère des Energies, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement semble relever de la vengeance personnelle, elle n'en reste pas moins une illustration que le piratage des sites ministériels s'avère de plus en plus réalisable.? Comment de telles actions sont-elles possibles ? Un gouvernement, s'il souhaite faire preuve de transparence et communiquer sur la toile, ne doit-il pas au préalable mettre en œuvre tous les moyens possibles pour sécuriser au mieux ses portails ? Aujourd'hui plus que jamais, le retard accumulé par le Royaume en termes de e-gouvernement se doit d'être rattrapé. Nul ne sait actuellement si des mesures de sécurisation efficiente des sites ministériels ont été prises ou non.
Pourtant, sécurisation, transparence, mises à jour régulières et interactivité sont les maîtres mots pour avoir enfin des sites internet dignes de ce nom.?