-
Le régime syrien perd la ville d'Alep
-
L'Etat belge condamné pour le placement forcé d'enfants métis au Congo pendant la colonisation
-
Gaza compte le plus grand nombre d'enfants amputés par habitant au monde
-
L'Unrwa annonce suspendre la livraison d'aide par un point de passage clé depuis Israël
-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
Mais la séance n’a débouché sur aucune décision concernant le sort futur du rapport. Les principaux membres du Conseil de sécurité ont exhorté Israéliens et Palestiniens à enquêter sur ces accusations. S’il ne devait pas y avoir de suite, il faudrait impliquer la Cour pénale internationale.
Ban Ki-moon a, dans ce cadre, appelé Israël et les Palestiniens à mener « des enquêtes crédibles » sur les allégations de crimes de guerre ou contre l’humanité durant le conflit de décembre-janvier à Gaza.
Son adjoint chargé des affaires politiques, Lynn Pascoe, a affirmé à l’ouverture d’un débat au Conseil de sécurité, que le secrétaire général de l’ONU « souhaite que de telles mesures soient prises à chaque fois qu’existent des allégations crédibles de violations des droits de l’homme quelque part dans le monde ».
La séance a été également l’occasion pour bon nombre de pays de clamer haut et fort que le Conseil de sécurité devrait donner suite au rapport Goldstone.
Le juge sud-africain a recommandé que le Conseil saisisse la Cour pénale internationale de la Haye, dans l’hypothèse où Israël et les autorités palestiniennes laisseraient impunis les crimes commis durant le conflit à Gaza.
Seul problème : les Etats-Unis ont par le passé utilisé leur droit de veto pour contrer toute enquête internationale sur les abus commis par Israël.
Avec l’arrivée au pouvoir de Barack Obama à Washington, le ton a changé. Mais sur ce point précis, l’attitude semble identique. L’ambassadeur adjoint des Etats-Unis à l’ONU a affirmé que le rapport Goldstone s’en prenait trop à Israël, et pas assez au Hamas. Les Etats-Unis estiment que le dossier doit rester au Conseil des droits de l’homme de Genève, un organe qu’ils accusent pourtant d’être anti-israélien.
Dans ce contexte, les perspectives d’une quelconque action du Conseil de sécurité sont presque nulles.
Ceci dit, le Conseil des droits de l’homme de Genève étudie de nouveau le dossier. Il pourrait tenter de le renvoyer devant le Conseil de sécurité ou à défaut devant l’assemblée générale de l’ONU, dont les décisions sont plus symboliques, mais où aucun pays ne bénéficie du droit de veto.
Session extraordinaire du Conseil des droits de l’Homme
Une session extraordinaire du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations unies (ONU) devait se tenir hier pour examiner «la situation des droits de l’Homme dans les territoires palestiniens» soumis constamment aux agressions israéliennes, a annoncé mardi l’ONU dans un communiqué. Le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a, rappelle-t-on, décidé de reporter à sa session de mars 2010 le vote d’une résolution sur le rapport Goldstone, qui responsabilise Israël d’avoir commis des «crimes de guerre» durant son agression meurtrière dans la Bande de Gaza.