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Cet ouvrage dont seuls quelque 500 exemplaires ont été distribués par les différentes délégations régionales et provinciales de la résistance a été retiré du marché. Il contiendrait des propos jugés peu amènes pour ne pas dire diffamatoires à l’encontre de personnes issues de nos provinces sahariennes considérées comme des symboles de la résistance et de la lutte contre l’occupation française et espagnole.
Ces propos qui concernent Khattri Joumani, Ali Bouayda, Mohamed Kherre, Mohamed Limam Maoulaïnine et Habouha Lahbib et qui émaneraient du témoignage de l’actuel président du Conseil scientifique local et neveu de l’une des personnes diffamées, Cheikh Maoulaïnine Larabass, ont été perçus par les différentes tribus auxquelles appartiennent ces personnes accusées de collaboration avec l’occupant espagnol et de trahison, comme une déformation de la réalité historique et une atteinte à l’honneur, non seulement des cinq résistants, mais aussi de leurs tribus, de leurs familles et de tous les résistants et martyrs de la lutte pour l’indépendance et l’intégrité territoriale, issus de nos provinces du Sud.
A peine ce livre paru à l’occasion de la commémoration du 53ème anniversaire de la création de l’Armée de libération, les différentes tribus dont sont originaires les cinq personnalités ont multiplié des réunions et publié des communiqués condamnant le Haut commissariat aux anciens résistants, le témoin et l’auteur.
La première réaction a été celle de Larabass qui a convoqué une conférence de presse et distribué un communiqué niant le témoignage qui lui a été attribué.
Les tribus dont sont issues lesdites personnes, y compris le cousin germain de Larabass qui est descendant de Mohamed Limam, l’une des personnes accusées de trahison et de collaboration avec l’occupant espagnol, affirment que Larabass, pour prouver qu’il n’a pas fait de telles déclarations, doit traduire l’auteur en justice.
La dernière réunion de ces tribus a été tenue par les familles des cinq diffamés, au domicile de Habouha Lahbib. Cette réunion, comme les précédentes, a été suivie d’un communiqué qui, cette fois, a été accompagné du CV de chacune des cinq personnalités.
Il indique que les signataires condamnent les témoignages mensongers rapportés dans l’ouvrage en question et qui sont diffamatoires à l’égard de symboles nationaux et de grands hommes ayant versé leur sang et sacrifié leurs biens au service de la patrie.
Ils dénoncent la publication par le Haut commissariat aux anciens combattants qui l’a préfacée et éditée, malgré son contenu diffamatoire à l’égard de ces symboles de la résistance et considèrent que ces erreurs historiques portent atteinte à l’unité nationale au moment où le front intérieur doit être unifié et consolidé.
Les signataires ont, en conclusion, déclaré qu’ils se réservent le droit de réagir au moment qu’ils jugeront opportun.