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Lors de cette rencontre, organisée la semaine dernière, à Laâyoune, par "l'Association nationale de l'initiative du Sahara pour l'éducation et le développement" en coordination avec le Front national de la jeunesse pour le Sahara, les intervenants ont souligné que la mise en œuvre de la régionalisation permettra également d’atténuer les disparités entre les régions, de renforcer le processus démocratique, de contribuer à la modernisation des structures de l'Etat et de passer de l'approche de la centralisation à celle de la régionalisation.
La régionalisation avancée, ont-ils noté, constitue le seul garant pour l'édification de régions harmonieuses et attractives pour les investissements. Elle permettra également d'associer de nouvelles élites en mesure de relever les défis.
Les intervenants ont aussi relevé que la régionalisation avancée représente une phase de transition permettant la préparation de la mise sur pied d'institutions à même de mettre en oeuvre la proposition d'autonomie au Sahara marocain. Elle constitue un pas pour la consolidation des relations entre l'Etat et la société civile.
La mise en application du plan d'autonomie constituera une première au Maghreb et servira d'exemple, non seulement pour ses pays mais aussi pour ceux du continent africain, ont-ils signalé.
Par ailleurs, les participants ont mis l'accent sur le rôle que doivent jouer les jeunes dans le renforcement de cette régionalisation qui devrait refléter les réalités politique, économique et sociale et les mutations que connaît la société.